Arado 234 B-2
(F1+MT) de numéro de série 140173 du 9./KG 76 du Hauptmann Joseph Regler se
prépare le 22 Février 1945 pour sa dernière mission
©Arts-Maquettes 2012.La maquette au 1/32 :
l’Arado 234 B-2 (F1+MT) de numéro de série 140173 du 9./KG 76 du Hauptmann Joseph Regler qui se prépare le 22 Février 1945 pour sa dernière mission. Il sera abattu par le Lt. David B. Fox du 366th FG au Nord Est d'Aix la Chapelle (Aachen) et sera le premier Ar 234 à être capturé intact le 24 ou le 25 Février et réassemblé à Farnborough au Royal Aircraft Establisment. L’avion y sera photographié le 21 Mars 1945 en très bon état, seule la verrière avant étant brisée et le panneau vitré ayant permis au pilote de sortir pour rejoindre les lignes allemandes étant manquant. Cet appareil ne vola plus jamais. Ce sont des recherches récentes qui ont permis de conclure quand au sort de cet avion. Le 22 Février 1945 à 17 heures 35 le Lt. David B. Fox du 366th FG revendiqua à bord d’un P-47 un Me-262 à dix miles au Nord Est d’Aix-la-Chapelle (au Nord de Düren). Le rapport d’opération numéro #328, correspondant au microfilm B0331 de l’USAF HRA (Maxwell) images de la série 0225-8 fournit un compte rendu de la rencontre (A0794 à l’image 0200) et il peut s’agir d’un Me 262 aussi bien que d’un Arado 234. Ce que Fox descendit est bien le fameux F1+MT qui s’écrasa à Selgersdorf sur les rives de la rivière Rur (sans h !) et fut récupéré par les services secrets alliés deux jours plus tard quand les troupes américaines prirent possession du site et envoyé au RAE de Farnborough. Nick Beale écrit un article à ce sujet dans Aviation News en Angleterre en 1988/89. Pendant longtemps les sources se sont trompées sur l’orthographe du lieu rapportée par erreur comme "Segelsdorf", ont confondu la date du crash et celle de la capture et de plus la mauvaise identification de la revendication, i.e. un Me-262, a empêché de faire le rapprochement avec le fait d’armes de Fox. Ceci est d’ailleurs confirmé dans « American Raiders, the race to capture Luftwaffe’s secrets » de Wolfgang W.E. Samuel, Chapitre the « Defiant Few » page 47.
Le montage de la maquette est disponible à :
et la dernière mission de Josef Regler à :
L’Arado 234 est le premier avion de reconnaissance et le premier bombardier à réaction de l’histoire de l’aviation. Pendant l'année 1941, le Reichsluftfahrtministerium demanda la conception d'un avion de reconnaissance à réaction avec une autonomie de 2 150 kilomètres. La société Arado fut la seule à répondre à la demande avec son projet E.370. L'avion était un monoplan conventionnel à aile haute, propulsé par deux réacteurs Junkers Jumo 004, placés sous la voilure. La vitesse estimée était de 780 km/h et le rayon d'action de deux mille kilomètres. Le premier Ar 234A0 vola donc pour la première fois le 15 juin 1943, mais dès septembre, trois autres l'avaient rejoint. Au total huit seront produits dont deux, les sixième (Ar 234V6) et huitième (Ar 234V8), motorisés par quatre BMW 003. En juillet, devant les performances prometteuses de l'avion, le RLM demanda à Arado d'en dériver un Schnellbomber (bombardier rapide) Ar 234B. L'usage des patins à la place d’un train normal fut rendu impossible par les charges externes, et on dut équiper l'avion d'un train d'atterrissage tricycle. L'Ar 234V9, le premier des Ar 234B, vola le 10 mars 1944. La première utilisation de l'avion au combat eut lieu quand les deux prototypes V5 et V7 furent envoyés en France, le 25 juillet 1944, pour photographier la tête de pont alliée en Normandie. Lorsqu’il est utilisé en bombardier, la passe de bombardement est amorcée à 30 kilomètres de l'objectif, le pilote engage alors le pilote automatique, puis repousse la colonne de commandes de vol, pour accéder au viseur de bombardement Lotfe 7K situé dans le nez vitré de l'avion. Ce viseur asservit l'autopilote, ce qui permet d'ajuster la trajectoire vers l'objectif en maintenant ce dernier sur le réticule de visée, les bombes étant larguées automatiquement grâce à un calculateur mécanique. Les caractéristiques sont les suivantes : Premier vol le15 juin 1943, nombre construits estimé entre 100 et 210, 2 Moteurs Jumo 004B-1 de type turboréacteur d’une poussée unitaire de 900 kgp, une envergure de 14,1 m, une longueur de 12,6m, une hauteur de 4,3 m, une surface alaire de 26,4 m2, une masse à vide de 5 200 kg et maximale de 9 850 kg, une vitesse maximale de 742 km/h, un plafond de 10 000 m, un rayon d'action de 800 km et une charge externe maximale de 1 400 kg de bombes.
The 1/32 scale model:
the Arado 234 B-2 (F1+MT) Werknummer 140173 of 9./KG 76 of Hauptman Joseph Regler who is getting ready on the 22nd of Feb 1945 for its last mission and will be shot down by P-47 near Selgersdorf (and not Segelsdorf as reported by Bateson). A picture is published in “Profile 215” Arado Ar 234 Blitz written by Richard P. Bateson at page 102 and dates the event back on the 24th of February 1945, which is the date of the capture and not of the downing. From recent research it appears that on the 22nd of February 1945 at 17:35 hrs, 10 miles northeast of Aachen, Lt. David B. Fox of the 366th FG claimed a Me-262. The OpRep is #328, and can be found on USAF HRA (Maxwell) microfilm B0331 frames 0225-8; his encounter report is on A0794 at frame 0200. Nick Beale would assume that it could be either a 262 or a 234. What Fox shot down was in fact the well known Ar 234 F1+MT. It crash landed at Selgersdorf (North of Düren) on the banks of the River Rur (or Roer in English-language texts), was recovered by Allied Technical Intelligence a couple of days later when US troops overran the crash site and taken back to RAE Farnborough. Nick Beale wrote an article about this for Aviation News in the UK about 1988/89. For a long time sources had said the machine was at "Segelsdorf" (no such place) and confused the crash date with the date of capture - which, along with the Me 262 misidentification, prevented people making a match with Fox's claim.
Construction
of MDC’s model is at :
Josef
Regler’s last mission is at :
The aircraft:
The Arado Ar 234 was the world's
first operational jet-powered bomber and reconnaissance aircraft, built by the
German Arado company in the closing stages of World War II. Produced in very
limited numbers, it was used almost entirely in the reconnaissance role, but in
its few uses as a bomber it proved to be difficult to intercept. The Ar 234 was
commonly known as Blitz ("lightning"), although this name refers only
to the B-2 bomber variant. In autumn 1940, the RLM offered a tender for a
jet-powered high-speed reconnaissance aircraft with a range of 2,156 km. Arado was the
only company to respond, offering their E.370 project, led by Professor Walter
Blume. This was a high-wing conventional-looking design with a Junkers Jumo 004
engine under each wing. Flight-qualified 004 engines were finally delivered
that 1943 spring, and the Ar 234 V1 made its first flight on 15 June 1943 at
Rheine Airfield. The B models were slightly wider at the mid-fuselage to house
the main landing gear, with a fuel tank present in the mid-fuselage location on
the eight earlier trolley/skid equipped prototype aircraft having to be deleted
for the retracted main gear's accommodation, and with full bomb load, the
aircraft could only reach 668
km/h at altitude. This was still better than any bomber
the Luftwaffe had at the time, and made it the only bomber with any hope of
surviving the massive Allied air forces. The normal bomb load consisted of two 500 kg bombs suspended from
the engines or one large 1,000
kg bomb semi-recessed in the underside of the fuselage
with maximum bomb load being 1,500
kg. Several of the prototypes were sent forward in the
reconnaissance role. In most cases, it appears they were never even detected,
cruising at about 740 km/h
at over 9,100 m,
with the seventh prototype achieving the first-ever wartime reconnaissance
mission over the United Kingdom by a Luftwaffe-used jet aircraft. Only one Ar
234 survives today. The aircraft is an Ar 234B-2 bomber variant carrying
Werknummer (manufacturer's serial number) 140312, and was one of nine Ar 234s
surrendered to British forces at Sola Airfield near Stavanger, Norway.
The aircraft had been operating with 9. Staffel III./Kampfgeschwader 76 during
the final weeks of the war, having operated previously with the 8th squadron,
carrying the full-four-character Geschwaderkennung military code of
"F1+GS" on the fuselage sides.