mardi 17 janvier 2012

Wingnutwing Albatros D.V 1/32 – Construction Jan. 2012









Albatros D.V D.2078/17 d’Ottomar Hagenmüller du Jasta 1 fin 1917. Otto est mort au combat le 5 Décembre 1917 près de Dixmuiden, maquette Wingnutwings 1/32, terminée par Patrice Poyet en Janvier 2012. ©Arts-Maquettes 2012.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter l’Albatros D.V D.2078/17 d’Ottomar Hagenmüller du Jasta 1 à la fin 1917. Ce montage est basé sur l’Albatros D.V de http://wingnutwings.com au 1/32. Il s’agit d’un produit remarquable entièrement conçu avec la plus grande précision en CAO 3D avant que les fichiers ne soient manifestement transmis pour être utilisés directement par des machines à production numérique pour l’injection des grappes, ce qui permet un assemblage dont la précision est exceptionnelle, on se croirait monter l’avion réel. Cela entraîne certaines précautions d’assemblage qui ont amené à des critiques de mon confère Bruno Pautigny dans WingMaster magazine numéro 77 de Juillet-Août 2010 :
Celles-ci ne sont pas entièrement justifiées à mon sens et je vais m’en expliquer. Ceci étant, je remercie Bruno car les problèmes qu’il a rencontrés et qu’il a considérés comme des anomalies n’en sont pas tout à fait et peuvent être évités si l’on a connaissance de ces traquenards et que l’on ne suit pas exactement la notice de montage… Il faut surtout considérer que les assemblages sont si précis, qu’ils ne tolèreront qu’aucune couche de vernis ou de peinture ne vienne s’interposer sous peine de les rendre difficiles. De plus les couples doivent être placés dans le fuselage en particulier ceux supportant le bâti moteur, avant que le moteur ne vienne ensuite à sa place afin d’en vérifier le centrage lors de son collage en se servant de l’autre moitié du fuselage pour un assemblage à blanc. Ainsi quand tout est refermé de la sorte, les problèmes rencontrés par Bruno ne sont pas au rendez-vous et tout se monte parfaitement. Le seul problème que j'ai rencontré a été la mise en place de l'aile supérieure qui avait pris une certaine convexité et du coup ne voulait en aucun cas se positionner sur les mats de cabane correctement. Elle les écrasait au centre et s'en trouvait trop éloignée aux extrémités des ailes. Même en chauffant la pièce au sèche-cheveux pour essayer de la redresser, ce fut une opération laborieuse qui s'est accompagnée de quelques jurons. Sinon, RAS, c'est vraiment très agréable de monter une maquette de si belle finition et de si grande précision.


L’avion :


L'Albatros D.V est un avion de chasse allemand de la Première Guerre mondiale construits par Albatros Flugzeugwerke dont un total d’environ 2500 exemplaires furent produits. Le premier vol eut lieu en mai 1917, la mise en service en Juillet 1917, doté d’un moteur Mercedes D IIIa de 6 cylindres en ligne, d’une puissance unitaire de 180 ch, d’une envergure de 9,04 m, une longueur de 7,33 m, une hauteur de 2,70 m, une surface alaire de 21,20 m2, une masse à vide de 687 kg et avec armement de 937 kg, une vitesse maximale de 187 km/h, un plafond de 3 000 m, une vitesse ascensionnelle de 218,2 m/min et d’un armement interne de 2 mitrailleuses LMG 08/15 de 7,92mm.


The 1/32 scale model:

This is Albatros D.V D.2078/17 of Ottomar Hagenmüller from Marine Field Jasta 1 in late 1917. Otto (Flg.Mst. d. R.) was born on 20th July 1888 at Kempten and was killed in action on 5th Dec. 1917 at Dixmuiden. This Album describes the construction of the 1/32 Albatros D.V from http://wingnutwings.com/. This is a remarkable kit designed thanks to a 3D CAD model, which leads to perfect pieces that will not tolerate any coat of paint or varnish so that they assemble perfectly together. Some problems encountered by my colleague Bruno Pautigny in WingMaster magazine 77 of July-August 2010
http://wingmasters.histoireetcollections.com/publication/2488/wingmasters-77-juillet-2010.html
can easily be avoided once you know them as long as you do not follow exactly the documentation and take care that nothing should prevent pieces from fitting exactly together (e.g. paint, varnish, etc.). Furthermore, one should assemble that kit a bit like if he were constructing the real aircraft, for example cementing all the engine bearer components in the right half fuselage before positioning the engine in the end in the half fuselage with piece F11 in place on the engine propeller axis before a test assembly with the second half fuselage to center everything properly. Thanks Bruno for venturing before and underlining all problems that one can encounter as assembly's being perfect, it does not tolerate anything astray.



The aircraft:


The Albatros D.V was a fighter aircraft used by the Luftstreitkräfte (Imperial German Air Service) during World War I. The D.V was the final development of the Albatros D.I family, and the last Albatros fighter to see operational service. Despite its well-known shortcomings and general obsolescence, approximately 900 D.V and 1,612 D.Va aircraft were built before production halted in early 1918. The D.V closely resembled the D.III and used the same 127 kW (170 hp) Mercedes D.IIIa engine. The most notable difference was a new fuselage which was 32 kg lighter than that of the D.III. The elliptical cross-section required an additional longeron on each side of the fuselage. The vertical fin and tailplane remained unchanged from the D.III.


Battle Axe Albatros D.V 1/32 – Construction










Albatros D.III de Kurt Wüsthoff alors affecté au Jasta 4. Maquette Battle Axe au 1/32, terminée par Patrice Poyet en Janvier 2012. ©Arts-Maquettes 2012.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter l’Albatros D.V D.2078/17 d’Ottomar Hagenmüller du Jasta 1 à la fin de 1917. Leutnant Kurt Wüsthoff (27 Janvier 1897 - 23 Juillet 1926) était un aviateur allemande qui obtint 27 victoires durant la première guerre mondiale. Il était le deuxième plus jeune détenteur de la plus haute décoration allemande dite “Pour le Mérite”.

Cet album décrit la construction de l’Albatros D.III de Battle Axe au 1/32, un petit artisan français que vous trouverez à http://www.jmgt.fr/. Je vais être très honnête, si je n’avais pas eu aussi la documentation très complète de l’Albatros D. V de wingnutwings dont j’ai monté un exemplaire en même temps, j’aurais abandonné ce projet. Non seulement les pièces s’assemblent comme elles peuvent, c'est-à-dire fort mal voire pas du tout, mais en plus les instructions sont si laconiques que ce n’est pas de patience qu’il faut vous armer, mais d’une mission voire d’un sacerdoce ! J’ai du également créer et ajouter pas mal de pièces pour en venir à bout et obtenir un niveau de détail satisfaisant. C’est en fait le moteur en résine qui m’a motivé, car il n’est pas mal du tout (bien qu’un peu trop petit à l’échelle) et notre artisan français a dû se donner du mal pour le produire. Alors, j’ai respecté son travail et je suis allé au bout. Je ne suis pas là pour dire du mal et ce fabricant propose certains avions introuvables par ailleurs, même si l’Albatros D. III est depuis disponible chez Roden et présente donc moins d’intérêt.

Montage:
Exposition:

L’avion :


L'Albatros D.III est un avion de chasse allemand de la Première Guerre mondiale construits par Albatros Flugzeugwerke dont un total d’environ 1866 exemplaires furent produits. Le premier vol eut lieu en Août 1916, doté d’un moteur Mercedes D IIIa de 6 cylindres en ligne, d’une puissance unitaire de 170 ch, d’une envergure de 9,04 m, une longueur de 7,33 m, une hauteur de 2,70 m, une surface alaire de 21,20 m2, une masse à vide de 661 kg et avec armement de 886 kg, une vitesse maximale de 175 km/h, un plafond de 3 000 m, une vitesse ascensionnelle de 270 m/min et d’un armement interne de 2 mitrailleuses LMG 08/15 de 7,92mm, son rayon d’action était de 480km.


The 1/32 scale model:


This aircraft represents Kurt Wüsthoff's machine while serving at Jasta 4. The model is Battle Axe's 1/32 kit. Leutnant Kurt Wüsthoff (27 January 1897 - 23 July 1926) was a German fighter pilot credited with 27 victories during World War I. He was the second youngest winner of Germany's highest decoration for valour, the “Pour le Mérite”. This Album describes the construction of the 1/32 Albatros D. III from Battle Axe, a small craftsman who runs a company of limited run models available at http://www.jmgt.fr/. To be honest, if I had not had the wingnutwing model documentation I would have given up as very little details are provided and most of the pieces do not fit together. Having said that, and even if this specific model can be purchased from other sources such as Roden now, you can nevertheless have a look at the catalog of this small French manufacturer as some rare aircraft will only be found there and nowhere else.

Construction:

Exposed:

The aircraft:


The Albatros D.III was a fighter aircraft used by the Luftstreitkräfte (Imperial German Air Service) during World War I. The D.V was the final development of the Albatros D.I family, and the last Albatros fighter to see operational service. The D.III was flown by many top German aces, including Manfred von Richthofen, Ernst Udet, Erich Löwenhardt, Kurt Wolff, and Karl Emil Schäfer. It was the preeminent fighter during the period of German aerial dominance known as "Bloody April" 1917.


MIG-29 K Trumpeter 1/32 - Construction (mi Octobre 2011)









Mikoyan MiG-29 “Fulcrum” “311” qui arbore un camouflage maritime typique. Kit Trumpeter ©2010 n°TP32239 1/32, terminée par Patrice Poyet mi Octobre 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter le Mikoyan MiG-29 “Fulcrum” « 311 » qui arbore un camouflage maritime typique sans que j’en connaisse l’unité d’affectation. Diverses images de cet appareil sont disponibles sur internet et permettent malgré tout d’en faire un rendu précis. La principale difficulté et très mauvaise surprise a été de constater une fois le nez de l’appareil collé que malgré le centrage très arrière du train principal, la roulette de nez ne touchait pas le sol ! Il est vrai que c’est quasiment toujours le cas avec les trains tricycles mais dans ce cas, ce fut quand même un choc. Il a fallu redécouper le nez avec une lame Xacto très fine en y passant beaucoup de temps afin de ne pas détruire la pièce. La fixation des ailes fut également très laborieuse et la présence d’un escalier au raccord principal fut difficile à faire disparaître. A part cela, une bien belle maquette fort imposante qui fera forte impression dans toute collection.


L’avion :


Le Mikoyan-Gourevitch MiG-29 (Code OTAN Fulcrum) est un avion de chasse de suprématie aérienne soviétique développé au début des années 1970 et dont le premier vol se déroula le 6 octobre 1977. Il est entré en service dans l'armée soviétique en 1983 et est encore utilisé aujourd'hui par l'armée de l'air russe et de nombreux autres pays. Plus de 1100 exemplaires ont jusqu'à présent été construits. Le Fulcrum aurait été le premier avion à avoir effectué la fameuse manœuvre du Cobra de Viktor Pougatchev. Ses caractéristiques sont les suivantes: 2 moteur Klimov R-33 (plusieurs versions) de type turboréacteurs d’une poussée unitaire sec 53 kN, de 82 kN avec postcombustion et plus dans la version « K », une envergure de 11,36 m, une longueur de 17,32 m, une hauteur de 4,7 m, une surface alaire de 38 m2, une masse à vide de 10 900 kg, avec armement de 15 240 kg et maximale de 18 000 kg, une vitesse maximale de 2 445 km/h (Mach 1,99), un plafond de 18 000 m, une vitesse ascensionnelle de 15 240 m/min, un rayon d’action de 2 300 km, un armement interne d’un canon Gryazev-Shipunov GSh-30-1 de 30 mm et externe de 6 missiles ou 5 000 kg d'armement.


The 1/32 scale model:


Everything went on fine, until I discovered with a nearly completely assembled plane that it would not rest properly on its tricycle landing gear. Even though the main landing gear is very much towards the rear of the plane and most of the volume (and supposed weight) of the plane stands before it making the builder very confident that no problem will arise, the weight is not sufficient to make the plane rest normally on the front landing gear ! I therefore had to cut off the nose of a finished model to put lead in it. I hated the notice that did not give a word of the problem. Small pieces of lead had to be cut to remain glued with epoxy 2 component glue, i.e. araldite, in the extremity of the nose. Then the nose with its additional weigh could be put back in place in front of the plane. Obviously all that was a waste of time and required attentive manipulations to avoid ruining the efforts already made. Finally, detailing of the piping and tubing of the main landing gear took some time to bring the model to a proper level given the scale. Finishing the masking and painting of the various missiles including from the outer part to the inner part of the wing, the R-77 on the AKU-170 launch rail, the R-73E on the APU-73-1D launch rail, the R-27ER on the AKU-58M launch rail and the R-27ER on the APU-470 launch rail took also quite some time.


The aircraft:


The Mikoyan MiG-29 (Russian: Микоян и Гуревич МиГ-29; NATO reporting name: "Fulcrum") is a fourth-generation jet fighter aircraft designed in the Soviet Union for an air superiority role. Developed in the 1970s by the Mikoyan design bureau, it entered service with the Soviet Air Force in 1983, and remains in use by the Russian Air Force as well as in many other nations. The Mikoyan MiG-29K is an all-weather carrier-based multirole fighter aircraft. The MiG-29K was developed in the late 1980s from MiG-29M. MiG-29K was not ordered into production and only two prototypes were originally built as the Russian Navy preferred the Su-27K in early 1990s. The MiG-29Ks first flight was performed on 23 July 1988 at Saky by test pilot Toktar Aubakirov.[8] On 1 November 1989, on the same day as the Sukhoi Su-27K,[N 1] Aubakirov executed the first carrier landing of MiG-29K on the aircraft-carrying cruiser Tbilisi (now known as Admiral Kuznetsov), the first take-off from the carrier's deck was successfully performed the same day. The programme got a boost in the late 1990s to meet an Indian requirement for a ship-borne fighter following the purchase of a former Soviet aircraft carrier. It was first received by the Indian Navy in 2009.



Republic P-47 D Hasegawa 1/32 - Rainy Morning (fin Juin 2011)








Republic P-47 D « Thunderbold » of Lt.Col Francis Gabreski, 61st Fighter Squadron, 56th Fighter Group, 8th Air Force, July 20 1944, the very day Gabreski was shot down and made prisoner. Kit Hasegawa ©2007 ST27 1/32, finished by Patrice Poyet June 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter l’avions du Lt.Col Francis Gabreski, du « 61st Fighter Squadron , 56th Fighter Group, 8th Air Force », le 29 Juillet 1944, le jour même où Gabreski fut descendu et fait prisonnier. Je vous propose de retracer en quelques images la construction du “Big Jug” le P-47 D d’Hasegawa ST27 ©2007. La boite est engageante et les formes sont correctes ainsi que les assemblages qui ne posent aucun problème particulier, toutes choses pour lesquelles il faut féliciter Hasegawa. La grosse déception provient de la représentation du moteur Pratt & Whitney R-2800-59 qui n’offre que la face avant des cylindres et dont la partie arrière du bloc est absente. La maquette est également rivetée à minima et il conviendra de tracer minutieusement à partir de plans puis de graver avec « Rosie the Riveter » les lignes de rivets qui font défaut.

En exposition :

L’avion :


Le Republic P-47 « Thunderbolt » fut l'un des chasseurs américains les plus importants de la Seconde Guerre mondiale, et l'un des avions les plus produits de tous les temps avec 15 683 exemplaires construits. Sa grande taille et sa solide construction lui ont valu son surnom de Jug, abréviation de « Juggernaut » (le Fléau). Il excellait dans les missions d'appui-feu des troupes au sol, qui devint rapidement son rôle principal. En effet, ses performances seulement convenables comme chasseur ne lui permettaient pas de rivaliser avec l'autre chasseur américain P-51 Mustang.


The 1/32 scale model:


The scale model represents Lt.Col Francis Gabreski’s personal aircraft, 61st Fighter Squadron, 56th Fighter Group, 8thAir Force, on July the 20th 1944, the very day Gabreski was shot down and made prisoner! I describe the construction of the Hasegawa P-47 D ST27 ©2007. The box looks nice, the general shapes are correct and assembling is straightforward all good reasons to congratulate Hasegawa for the product. The only drawback stems from the representation of the engine for which only the front part of both rows of the cylinders is offered. This prevents any desire from the modeller to open various panels that would permit to display the engine from a different perspective than seen from the front. Riveting is also somewhat limited and with the help of blueprints one will have to draw then to punch with « Rosie the Riveter » the small holes marking the rivet lines.
Exposed :

The aircraft:


Republic Aviation's P-47 Thunderbolt, also known as the "Jug" (because either it was shaped like a squatted milk jug, or it was short for "juggernaut"), was the largest, heaviest, and most expensive fighter aircraft in history to be powered by a single piston engine.[2] It was heavily armed with eight .50-caliber machine guns, four per wing. When fully loaded, the P-47 weighed up to eight tons, and in the fighter-bomber ground attack roles could carry five inch rockets or a significant bomb load over half the weight the B-17 bomber could carry on long-range missions.


Jeep Willys MB ¼ ton 4x4 Truck 1/35 (fin Juin 2011)








Jeep Willys MB ¼ ton 4x4 Truck 1/35, 5th Armored Division, 95th Armored Field Artillery Battalion Service Company n°4, Summer 1994, Normandy, France. Kit Tamiya ©1997 n°35219, terminée par Patrice Poyet end of June 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/35 :


La plupart des accessoires disponibles pour fabriquer des dioramas le sont à l’échelle du 1/35ème. Cette Jeep qui figurera en bonne place à côté des avions américains est à celle échelle qui est suffisamment proche du 1/32 pour que cela ne pose pas de problème.


The 1/35 scale model:


Most accessories which can be used to build dioramas are at the 1/35ème scale, as is this Jeep that will be of an excellent aspect next to US aircrafts. This is not a major problem as the difference of scale with 1/32 subjects is not that significant.

Constructing dioramas or reusable display bases is an interesting aspect of scale modelling. The objective is to present scale models in a more realistic environment and to let the audience have a better feel of what the aircraft looked like in situation and to add figures and other equipments to scale so that a better sense of the size of the objects displayed be easily grasped. Of course an ambiance can also be created especially when photos are taken.

Therefore I was interested in building a set of components that could be mixed together to create different situations and atmospheres by switching display bases, background sceneries and skies, adding or removing tracks to different scales (e.g. 1/48 and 1/32 at least) and putting additional equipment or personnel in place including vehicles, oil or water drums, Jerri cans, etc.

Furthermore I wanted to use some rubbish material and recycle it to limit the expenses. Exploring my garage enable me to reuse an old mirror that will later be put in place as a small pond and various plastic boards, resistant and thin, that were originally melamine covers to old furniture doors that had been set aside. These resin covers were cut in lanes with a big electric disc cutting machine (i.e. big 10 kg Metabo) in two tracks to be later painted as tarmac. Boards of plywood had to be purchased and therefore I had them cut by the shop at the proper dimensions so that I would easily make them fit my design.

Jeep exposed:

Constructing dioramas and reusable display bases:

Kyushu J7W1 Shinden 1/32 Zoukei Mura (mi Mai 2011)











Kyushu J7W1 Shinden on the 8th of August 1945 at Mushiroda (Fukuoka). Kit Zoukei Mura ©2010 SWS n°1 1/32, finished by Patrice Poyet mid May 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


La principale difficulté de construction provient du fait que la conception a été faite par Zoukei Mura à l’aide d’un logiciel de CAO 3D, toutes les pièces et leur assemblage ayant été imaginés comme si les pièces injectées produites allaient respecter des cotes de tolérance dignes de l’aéronautique… réelle. Malheureusement, les tolérances des injectés plastiques ne sont pas celles de pièces métalliques usinées sur machines outils numériques et certains assemblages sont laborieux, en particulier le fond de la voilure a du mal à venir en place sur le longeron d'aile. Les ajustements sont donc imaginés comme si les pièces sorties du moule avaient la précision de celles virtuelles vues à l'écran. Hélas, il n'en est rien et pas grand chose ne monte vraiment comme prévu. Bon avec un peu de patience, des rectifications et des serre-joints et pas mal de scotch on y arrive sans abimer les panneaux et la gravure.... De plus, toutes les surfaces ont été rivetées là où le fabricant avait survolé le sujet. Le Bunrin Do Japonais permet de savoir quoi faire...

En exposition :

L’avion :


Le Kyūshū J7W1 Shinden (i.e. Eclair magnifique) est un chasseur expérimental japonais portant un plan canard construit par Kyūshū Hikōki K.K. sous la direction de Watanabe entre 1944 et 1945. Seuls deux prototypes furent construits, dont un est stocké au NASM à Washington aujourd’hui et qui est en attente de restauration. Aucun des deux ne fut doté de son armement. Le transfert de l’appareil sur la base aérienne de Mushiroda (Fukuoka) fut effectué en Juin 1945 et trois vols eurent lieu, les 3, 6 et 8 Août 1945 juste avant la capitulation du Japon. Il avait une forme futuriste : le moteur et les ailes étaient à l'arrière. Il aurait dû posséder 4 canons de 30 mm dans le nez, s'il avait participé au conflit dans le Pacifique il aurait été considéré comme l'un des appareils les mieux armés du Pacifique. Ses caractéristiques étaient les suivantes : avion d'interception doté d’un moteur Mitsubishi MK9D 18 cylindres en double étoile d’une puissance unitaire de 2 130 ch, une envergure de 11.11 m, une longueur de 9,66 m, une hauteur de 3,92 m, une surface alaire de 20,5 m2, une masse à vide de 3 645 kg, avec armement de 4 928 kg, maximale de 5 220 kg, une vitesse maximale de 750 km/h, un plafond de 12 000 m, une vitesse ascensionnelle de 750 m/min, un rayon d’action de 850 km, une charge alaire de 240.4 kg/m2, un armement interne de 4 canons de 30 mm à haute cadence de tir qui n’a jamais été monté.


The 1/32 scale model:


A few hints with respect to building the J7W. To cut the story short the main problems arise from the fact that Zoukei designed the pieces with a 3D CAD system and supposed that assembling notches etc. should fit as perfectly as they did on the screen making the assumption that pieces will be perfectly moulded. Of course, reality is slightly different and though I'm grateful to them for producing such a superb model, you'll have from place to place to make things fit together. Isn't it anyway what modelling is about?
Exposed:

The aircraft:


The Kyūshū J7W1 Shinden ("Magnificent Lightning") fighter was a World War II Japanese propeller-driven aircraft prototype that was built in a canard design. The wings were attached to the tail section and stabilizers were on the front. The propeller was also in the rear, in a pusher configuration. Developed by the Imperial Japanese Navy (IJN) as a short-range, land-based interceptor, the J7W was a response to B-29 Super fortress raids on the Japanese home islands. For interception missions, the J7W was to be armed with four forward-firing 30 mm cannons in the nose. The Shinden was expected to be a highly manoeuvrable interceptor, but only two prototypes were finished before the end of war, one remains today at NASM in Washington awaiting restoration. None of these was equipped with its armament which I therefore removed. The planes were transferred at Mushiroda (Fukuoka) and three test flights were performed on 3rd, 6th and 8th of August just before Japan's capitulation.

Spitfire Mk. IXc 1/32 Tamiya (mi Février 2011)







Spitfire Mk. IXc, ZX o 6 of the Polish Fighting Team, i.e. the "Skalski’s Circus", she was used by five different pilots. It was deployed with the 145th squadron in North Africa from the 23rd of March to the 26th of May 1943. Kit Tamiya ©2009 n°60319 1/32, finished by Patrice Poyet mid February 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


Cet appareil appartenait au « Polish Fighting Team » plus exactement le « Skalski’s Circus » du nom de l’as polonais Stanislaw Skalski qui le commandait. E. Horbaczcwski et M. Popek, deux des pilotes du PFT, enregistrèrent leur 5ème victoire, permettant d’accéder au statut d’As, aux commandes du ZXo6 qui fut ainsi surnommé le Spitfire Veinard. Le ZXo6 fut utilisé par cinq pilotes différents et revendiqua 6 victoires sûres, 2 probables et 2 appareils endommagés. Il fut déployé dans le « 145th Squadon » en Afrique du Nord (Tunise) du 23 Mars au 26 Mai 1943. La maquette est la Tamiya ©2009 n°60319 1/32 qui est l’une des meilleures que j’ai montées.


L’avion :


Le Supermarine Spitfire (en anglais cracheur de feu) fut l'un des chasseurs monoplaces les plus utilisés par la RAF et par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Les ailes elliptiques du Spitfire lui ont donné une apparence très reconnaissable, leur section transversale mince lui a donné une vitesse et une maniabilité impressionnantes. Quelques 20 351 appareils furent construits de 1938 à 1948, et les Spitfire sont restés en service jusque dans les années 1950. La livraison des 310 premiers Mk I débuta en juillet 1938 par l’escadron n°19 de Duxford. Ceux ci furent engagés au combat dès le début de la Bataille d’Angleterre, et bien que les premiers MkII commençaient déjà à équiper certains « Squadrons », ce fut bien le Mk I qui était et est toujours considéré comme le Spitfire vainqueur de la Bataille d’Angleterre. Les Spitfire, bien que dans leur version la plus basique lors de cette bataille décisive, s’avérèrent être de meilleurs adversaires pour les Bf-109 allemands que les moins manœuvrables mais pas moins méritants Hurricane. Les Mk I furent suivis par : le Mk IB armé de 2 canons de 20mm (1566 exemplaires), le Mk IIA et Mk IIB équipé de moteurs Merlin XII, un seul et unique exemplaire du Mk III équipé du Merlin XX, du Mk IV (2 prototypes équipés de moteur Griffon et 229 appareils de reconnaissance dérivés du Mk V) puis enfin par le Mk V (fuselage renforcé pour accueillir les moteurs Merlin 45 ou 50, capacité d’emport de réservoirs supplémentaires largables ainsi que de bombes). Le Mk V commença à équiper les escadrons de la RAF en février 1941 et devint l’arme de prédilection du « Fighter Command ». 6000 Mk V entrèrent en service opérationnel entre 1941 et 1943 et équipèrent plus de 140 escadrons de la RAF ainsi que 9 armée de l’air à travers le monde (et même l’USAAF en Europe). Lorsque le Spitfire Mk IX fut introduit en juin 1942, il offrit à la RAF un argument de taille à opposer au redoutable Fw 190. Avec un armement composé de 2 canons de 20mm, de 4 mitrailleuses de 7.7mm, et d’une capacité d’emport de 454kg de bombes ou roquettes, le Mk IX était vraiment un excellent chasseur qui équipa plus de 100 escadrons de la RAF et du commonwealth. Le Spitfire Mk IX fut, avec la voilure du Mk VC et un nouveau moteur Rolls-Royce Merlin 60, la version la plus réussie de l’appareil et la production totale de ce modèle atteignit les 5665 exemplaires divisés en différentes sous-versions (spécialisés dans la haute, moyenne ou basse altitude). Développé pour opérer à haute altitude, le Spitfire Mk XIV entra en service au sein de la RAF en janvier 1944 au sein de l’escadron 610 « City of Chester ». Avec une vitesse de pointe de 724 km/h, il était capable de rattraper et détruire les bombes volantes allemandes V-1 qui menaçaient alors l’Angleterre et à la fin de la guerre, près de 300 de ces bombes avaient été détruites par le Mk XIV. Cette version, avec son mètre de plus et un poids supérieur de plus de 1224kg, était bien plus imposant que ses prédécesseurs et ce fut lui qui abattit le premier Me 262 en Octobre 1944. A la fin du conflit, le Mk XIV avait été construit à 957 exemplaires. Ses caractéristiques techniques sont les suivantes : chasseur monoplan équipé d’un moteur Rolls-Royce Merlin 61 12-Cylindres en V de 1470 ch refroidi par liquide, d’une envergure de 11,23 m, une longueur de 9,47 m, une hauteur de 3,86 m, une surface alaire de 22,48 m2, une masse à vide de 2 300 kg, maximale de 3 100 kg, une vitesse maximale de 575 km/h, , un plafond de 13 105 m, une vitesse ascensionnelle de 810 m/min, un rayon d’action de 724 km, une charge alaire de 119,91 kg/m2, un armement interne de 2 canons Hispano Mk II de 20 mm (60 obus/arme) et de 4 mitrailleuses Browning 1919 de 7,7 mm (350 coups/arme).

The 1/32 scale model:


This aircraft belonged to the Polish Fighting Team and more precisely the "Skalski’s Circus" following the name of the polish ace Stanislaw Skalski who lead the group. Two other pilots E. Horbaczcwski and M. Popek scored their 5th victory aboard of ZXo6 which was therefore referred to as the "Lucky Spitfire" and was used by five different pilots. It was deployed with the 145th squadron in North Africa from the 23rd of March to the 26th of May 1943.


The aircraft:


So much has been written about the Spitfire that I will not add a line.

Mitsubishi A6M5 (Zero) 1/32 Tamiya (Jan 2011)





Mitsubishi A6M5 (Zero), 653rd Fighter Group, Oita Prefecture (Oita-ken is located South East Japan, Island of Kyushu), 1944. Kit Tamiya ©2007 n°60318 & Eduard n°32 066, finished by Patrice Poyet 6/01 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


L’appareil représenté est un A6M5 qui appartient au 653rd Fighter Group, dépendant de la Préfecture d’Oita en 1944 (Oita-ken est situé au Sud-Est du Japon, sur l’ile de Kyushu). La construction de cette maquette exceptionnelle est décrite dans un album Facebook. La construction s’est faite sans difficulté majeure, l’ajout des détails fournis par le kit additionnel Eduard n°32 066 demandant pas mal de patience mais permettant d’obtenir un moteur tout à fait remarquable. Pour être plus efficace, j’ai passé l’automne 2010 a construire 3 avions Japonais en même temps, mutualisant les teintes et les masques des marques tactiques.

En exposition :

L’avion :


Le Mitsubishi A6M était un chasseur bombardier embarqué léger utilisé par la Marine impériale japonaise de 1940 à 1945. Alors que le nom de code officiel utilisé du côté allié pour cet avion était Zeke, il était mieux connu sous le nom de Zero à cause de sa désignation dans la Marine impériale japonaise, chasseur embarqué de type 0, c'est-à-dire Rei shiki Kanjo sentoki officiellement abrégé en Rei-sen du côté japonais. Ses caractéristiques étaient les suivantes :

Avion de chasse monoplan construit par Mitsubishi Heavy Industries à 10425 exemplaires dont le premier vol remonte au 1er avril 1939, doté d’un moteur en étoile Nakajima Sakae 12, d’une puissance unitaire de 925 ch, d’une envergure de 11 m, d’une longueur de 9,12 m, d’une hauteur de 3,51 m, d’un surface alaire de 22,44 m2, d’une masse à vide de1 680 kg et maximale de 2 500 kg, d’une vitesse maximale de 561 km/h, d’un plafond de 10 000 m, d’une vitesse ascensionnelle de 1 377 m/min, d’un rayon d’action de 1 680 km, d’un armement interne de 2 canons type 99 de 20 mm et 2 mitrailleuses type 97 de 7,7 mm.


The 1/32 scale model:


The aircraft represented is a Mitsubishi A6M5 (Zero) belonging to the 653rd Fighter Group, Oita Prefecture (Oita-ken is located South East Japan, Island of Kyushu), in 1944. The Kit Tamiya ©2007 n°60318 to which I added the Eduard n°32 066 detail set enable the scale modeller to built a fantastic replica of this well known plane. Of special interest is the engine and its rear compartment which can be constructed and detailed exactly as per the original aircraft.
Exposed:

The aircraft:


The Mitsubishi A6M Zero was a long-range fighter aircraft operated by the Imperial Japanese Navy Air Service (IJNAS) from 1940 to 1945. The A6M was designated as the Mitsubishi Navy Type 0 Carrier Fighter (rei-shiki-kanjou-sentouki), and also designated as the Mitsubishi A6M Rei-sen and Mitsubishi Navy 12-shi Carrier Fighter. The A6M was usually referred to by the Allies as the "Zero", from the 'Navy Type 0 Carrier Fighter' designation. The official Allied reporting name was Zeke. When it was introduced early in World War II, the Zero was considered the most capable carrier-based fighter in the world, combining excellent manoeuvrability and very long range. In early combat operations, the Zero gained a legendary reputation as a dogfighter, achieving the outstanding kill ratio of 12 to but by mid-1942 a combination of new tactics and the introduction of better equipment enabled the Allied pilots to engage the Zero on more equal terms. By 1943, inherent design weaknesses and the increasing lack of more powerful aircraft engines meant that the Zero became less effective against newer enemy fighters that possessed greater firepower, armour, and speed, and approached the Zero's manoeuvrability. The Hellcats and Corsairs described in previous sections not only put an end to the supremacy of the Zero but made a prey of it.

Nakajima Ki 84 Type 4 Hayate (Frank) 1/32 Hasegawa (Dec 2010)










 Nakajima Ki 84 Type 4 Hayate (Frank) of the 47th Flight Regiment, 3rd Squadron, Narimasu Airfield, February 1945. Kit Hasegawa ©2004 - ST24 – n°08074 - finished by Patrice Poyet end of December 2010. ©Arts-Maquettes 2010.


La maquette au 1/32 :


L’appareil représenté est un Nakajima Ki 84 Type 4 Hayate (Frank) appurtenant au 47th Flight Regiment, 3rd Squadron, basé sur l’aérodrome de Narimasu, en Février 1945. Les marques de nationalité japonaises, i.e. Hinomaru, peints sur des aplats blancs est caractéristique des appareils affectés à la défense du territoire national, l’ile principale du Japon. Grant Heights fut rendu par les américains à la souveraineté du Japon en 1973 et était connu par l’armée impériale japonaise sous le nom de d’aérodrome de Narimasu. La piste de cet aérodrome est désormais devenue la route principale devant le grand magasin IMA à Hikarigaoka.


L’avion :


Le Nakajima Ki-84 Hayate (Tempête) appelé « Frank » dans le code allié s’avéra un adversaire redoutable même pour les meilleurs chasseurs américains. Cependant, il apparut trop tard et en trop petit nombre pour permettre au Japon de reprendre la maîtrise du ciel aux alliés. Il s’agit d’un avion de chasse monoplan construit à partir de 1943 par Nakajima Hikōki Kabushiki Gaisha à 3514 exemplaires, doté d’un moteur Nakajima [Ha-45] 12 de 18 cylindres en double étoile refroidis par air d’une puissance unitaire de 1 825 ch au sol, d’une envergure de 11,328 m, d’une longueur de 9,92 m, d’une hauteur de 3,385 m, d’une surface alaire de 21 m2, d’une masse à vide de 2 660 kg et maximale de 3 613 kg, d’une vitesse maximale de 631 km/h, d’un plafond de 10500 m, d’un rayon d’action de 1 685 km et d’un armement interne de 2 mitrailleuses Ho-103 de 12,7 mm dans le nez et de 2 canons Ho-5 de 20 mm dans les ailes.


The 1/32 scale model:


The aircraft represented belongs to the 47th Flight Regiment, 3rd Squadron, Narimasu Airfield, February 1945. Hinomaru displayed on white stripes are typical of home defence units, i.e. mainland Japan. Grant Heights was returned by the US to Japanese control in 1973 and had been Narimasu airfield under the Imperial Japanese Army until the end of World War II. The runway is now the main street in front of the IMA department store in Hikarigaoka. Nerima lies at the north western edge of the 23 special wards of Tokyo.


The aircraft:


The Nakajima Ki-84 Hayate ("Gale") was a single-seat fighter used by the Imperial Japanese Army Air Force in World War II. The Allied reporting name was "Frank"; the Japanese Army designation was Army Type 4 Fighter (yon-shiki-sen-tou-ki). Featuring excellent performance and high manoeuvrability, the Ki-84 was considered to be the best Japanese fighter to see large scale operations during World War II. It was able to match any Allied fighter, and to intercept the high-flying B-29 Super fortresses. Its powerful armament (that could include two 30 mm and two 20 mm cannon) increased its lethality. Though hampered by poor production quality in later models, a high-maintenance engine, a landing gear prone to buckle and lack of experienced pilots above all else, Hayates proved to be fearsome opponents.

Nakajima Ki 43-II Hayabusa (Oscar) 1/32 Hasegawa (mi Déc 2010)









Nakajima Ki-43-II, 54th Sentai, 3rd Chutai, Captain Hisashi Koshiishi, Spring 1944, Kashiwabara Air base, Horomushiro Island. Kit Hasegawa ©1992 – n°08122 - finished by Patrice Poyet mid December 2010. ©Arts-Maquettes 2010.


La maquette au 1/32 :


L’appareil représenté est un Nakajima Ki-43 II du 54th Sentai, 3rd Chutai, appurtenant au Capitaine Hisashi Koshiishi, pendant le printemps 1944, et basé sur l’aérodrome de Kashiwabara, sur l’ile de Horomushiro (just au Sud du Kamchatka, les iles Kouriles). Paramushiru / Horomushiro est la plus grande et la plus septentrionale des iles de l’archipel des Kouriles. Le camouflage trouve sa source d’inspiration dans “Falcons of the Rising Sun of Eagle Strike #32-026”. Le montage de cette maquette s’est effectué sans problème, le moteur Ha-115 (1150 Hp) pas brillant d'origine a été sensiblement amélioré et restera visible par les ouvertures de capots aménagées à dessein. Les Hinomarus sont découpés dans du papier calque et peints à l’aérographe, c'est la partie la plus simple des marques tactiques.


L’avion :


Le Ki-43 était un appareil bien né, tirant les enseignements de « l’incident de Nomonhan » : une guerre rapide avec la Russie en 1939. Il était ainsi équipé de réservoirs-obturants (en toile sur le modèle I, en caoutchouc à partir modèle II) et d'un train rentrant. La philosophie était de favoriser à tout prix la maniabilité grâce à une structure légère même au détriment de la protection du pilote. En novembre 1942 apparut le Ki-43-II. C’était un Ki-43-I équipé du moteur de 1 150 ch Type 1, plus connu sous le nom de Ha-115 et d’une hélice tripale à vitesse constante. Le cône d'hélice et surtout le capotage moteur furent redessinés car l’entrée d’air du compresseur était au-dessus du moteur et non plus au-dessous. De plus, le deuxième étage du compresseur était plus long. Une protection sommaire du pilote comprenant une plaque dorsale d’acier et un appui-tête blindé de 13mm ainsi que des réservoirs doublés furent installés. Des modifications mineures apparurent avec version -IIb : radiateur d’huile, écope de carburateur modifiée, déplacement des attaches de réservoirs et de supports de bombes à l’extérieur du train. Le Ki-43 ayant combattu à tous les coins de l'empire du premier au dernier jour de la guerre, ses résultats au combat dépendent de l'intensité de l'opposition qu'il eut et qui variait selon les théâtres d'opération et de l'époque. Il fut produit à environ 6 000 exemplaires, tout au long de la Seconde Guerre mondiale et équipant jusqu'à trente sentais et douze chutais. Ki-43-I : 716 exemplaires, Ki-43-II et Ki-43-IIKAI : environ 5 000 exemplaires, Ki-43-IIIa : quelques centaines d’exemplaires. Le chiffre exact est inconnu car Tachikawa n’a pas détaillé sa production de Ki-43-II et III. Le Nakajima Ki-43 II était un monoplan fabriqué par Nakajima Hikōki Kabushiki Gaisha et mis en service en 1942 et fut construit à 5919 exemplaires. Il disposait d’un moteur  Nakajima Ha-115 de 14 cylindres en double étoile à refroidissement par air, d’une puissance unitaire de 1 150ch, d’une envergure de 10,84 m, d’une longueur de 8,92 m, d’une surface alaire de 21,40 m2, d’une masse à vide de 1 975 kg et avec armement de 2 590 kg, d’une vitesse maximale de 530 km/h, d’un plafond de 11 200 m, d’une vitesse ascensionnelle de 990 m/min, d’un rayon d’action de 1760 km et d’un armement interne de 2 canons Ho-103 de 12,7 mm approvisionnées à 250 coups.


The 1/32 scale model:


Nakajima Ki-43 II of 54th Sentai, 3rd Chutai, of Captain Hisashi Koshiishi, during spring 1944, based at Kashiwabara Air base, Horomushiro Island (just South of Kamchatka, Kuril Islands). Paramushiru / Horomushiro is the largest and the most northern island of the Kuril archipelagos. Camouflage is inspired from Falcons of the Rising Sun of Eagle Strike #32-026. The Ha-115 (1150 Hp) has been significantly improved and the lateral access panels have been cut off to let the engine visible from the sides. Manual riveting has been done at a 1mm spacing and all markings are airbrushed thanks to custom made masks.


The aircraft:


The Nakajima Ki-43 “Hayabusa” ("Peregrine Falcon") was a land-based tactical fighter used by the Japanese Army Air Force in World War II. In spite of its drawbacks, the Ki-43 shot down more Allied aircraft than any other Japanese fighter and almost all the JAAF'S aces achieved most of their kills in it. Prototypes for the Ki-43-II flew in February 1942. The Ha-25 engine was replaced by the more powerful Nakajima Ha-115 engine, which was installed in a longer-chord cowling. The new engine turned a three-bladed propeller. The wing structure was strengthened and equipped with racks for drop tanks or bombs, the pilot's head and back received a 13 mm armour plate, and the aircraft's fuel tanks were coated in rubber to form a crude self-sealing tank.

Croiseur Emile BERTIN 1/150 en Bois (été 2010)



Croiseur Emile Bertin au 1/150ème. Maquette en bois construite sur plans en 1945-1946 par Pierre Poyet (1929-2002) et entièrement restaurée par Patrice Poyet à l’été 2010. ©Arts-Maquettes 2010.


La maquette au 1/150 :


Cette maquette en bois du croiseur Emile Bertin a été construite sur plans en 1945-1946 par Pierre Poyet (1929-2002) à l’échelle du 1/150ème. Le navire est présenté avant qu’il porte les marques de neutralité et avant sa modernisation aux USA. La maquette était en très mauvais état, mais sa restauration complète représentait un projet intéressant susceptible de concourir pour le centenaire de l’aéronavale française, dans le cadre de Maquettexpo 2010 et d’attirer l’attention sur « Arts-Maquettes ». Elle a donc été entièrement restaurée par Patrice Poyet à l’été 2010 à l’aide des plans que l’on trouve sur le site internet du service historique de la Marine. Elle a été présentée à Hyères et a rencontrée beaucoup de succès, mais étant volumineuse, elle était reléguée dans une salle séparée et bien qu’inscrite au concours, l’on se demande si le jury ne l’a pas un peu oubliée. Elle revint donc la tête haute mais bredouille de distinction de la compétition.

En exposition :
La restauration complète :

Le Navire :


L'Emile Bertin est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers Navals de Saint Nazaire-Penhoët le 18 août 1931 et lancé le 9 mai 1933. Il participe à la campagne de Norvège (Avril 1940) et est touché dans le Foldenfjord le 19/04 par une bombe de 500kg larguée par un JU-88 qui traverse tout le navire mais n’explose pas ! Le 21 Mai 1940 il évacue l’or de la banque de France et rejoint Fort de France. Il est modernisé à l’automne 1943 au Philadelphia Navy Yard et participe au débarquement de Provence dans le cadre des opérations Dragoon et Flank force sous le commandement du Capitaine de vaisseau Paul Ortoli (juillet 1944 - novembre 1944), il est finalement démantelé à la Seyne sur Mer à partir du 7 Avril 1961.

Ses caractéristiques sont : déplacement en charge normale 6530 tonnes, longueur de 177m, largeur de 15,84m, tirant d’air 32,5m, vitesse maximale 33 nœuds, distance franchissable 6000 miles à 15 nœuds, neufs canons de 152, un hydravion Gourdou-Lesseure 832 (Loire 130 sur la maquette).

Les plans de ce Croiseur mouilleur de mines sont disponibles à l’adresse :

The 1/150 scale model:


This is a wooden made model at the 1/150ème scale of the Cruiser Emile Bertin and was built somewhere around 1945-1946 by Pierre Poyet (1929-2002). I would assert that my father saw the ship in “Baie de Cannes” for the Provence operations in 1944 and decided in the aftermath to build a replica of her. I also remember the model falling of its display board somewhere in 1967, pushed over by a stupid cat named “Raton” and being severely damaged, the aft breaking apart. My dad was mad after the cat but only made a quick fix of the damages as he was so busy and the model remained in that poor condition until his death in 2002. In 2010, the model was miserable and she represented an interesting restoration project, especially as for the Centennial of the French navy embarked aviation and I decided to perform a complete restoration of her. I know of another “Emile Bertin” at the museum “Mémorial du débarquement de Provence au Mont Faron à Toulon” but could not see her when I went there as the Museum was closed just for that very week-end!


The Emile Bertin is involved in the Dragoon operation starting August the 15th 1944 and on the 20th she is reported to have fired on the Esterel Battery and at around 7 pm the Emile Bertin has succeeded to make an ammunition depot explode at the battery of “Mont des Oiseaux” in Toulon. The day after the Bertin has kept firing objectives in the Hyères area.

Exposed :

Undergoing complete renovation :

The Ship:


The complete and original technical drawings of the Emile Bertin are available at: