Dewoitine
D.520 n°73 « Loup Garou » de l’adjudant-chef André Carrier de la 2ème
escadrille du GC 1/3, basée à Wez-Thuizy.
©Patrice
Poyet 2008.La maquette au 1/32 :
Il s’agit de
l’avion personnel de l’adjudant-chef André Carrier qui était né à Riom
(Puy-de-Dôme) le 1er décembre 1910 et s'était engagé à 17 ans. A bord de « Loup
Garou » de la 2eme escadrille du GC 1/3, basée à Wez-Thuizy (situé prés de la
ferme des Marquises sur le territoire de la commune de Val de Vesle qui
regroupe les anciennes communes de Courmelois et Wez Thuisy), l’adjudant-chef
André Carrier fut abattu par 2 Messerschmitt bf109 le 14
Mai 1940 à Frénois, lors d’une mission de protection de Breguet 693 dans la
région de Flize-Sedan. Le 16 mai, Wez-Thuisy est bombardé par des He 111 : 2
D.520 sont détruits et 7 endommagés. Le 17 mai, le Groupe rejoint Meaux-Esbly
et l’aérodrome de Wez-Thuisy localisé en bordure Sud-ouest du champ de tir des
Monts de Champagne est définitivement évacué. Le GC 1/3 se retira ensuite sur
Etampes (10 juin), Boisseaux (11 juin), puis le 13 juin Pithiviers, Yerres-le-Châtel
et finalement Châteauroux la
Champenoise le 14. Le 17 juin, le GC 1/3 se prépare depuis
Perpignan à passer en Afrique du Nord avec 50 victoires sûres et 18 probables
contre 8 pilotes tués, 6 blessés et 3 prisonniers : 30 D.520 avaient été
détruits dont 18 en combat. Il quitte la France le 18 juin pour Oran-la-Sénia (Algérie).
La stèle
Carrier est accessible par la D
977 en prenant la direction de Cheveuges.
Lors de
l’Armistice fin juin 1940, 437 D.520 avaient été fabriqués and 351 livrés. Ils
enregistrèrent 108 victoires confirmées, 39 probables contre 54 pertes. Les GC
I/3, II/3, III/3, III/6 et II/7 fuyèrent en Algérie pour éviter d’être
capturés. Trois autres, du GC/III7 s’échappèrent en Angleterre et furent livrés
aux Français Libres. 153 avions restèrent en métropole française.
Conçu à partir
de 1936 par Émile Dewoitine, pour répondre à un appel d'offres de l'Armée de
l'Air française recherchant un chasseur capable d'atteindre 520 km/h (d'où son nom),
le projet sera mené à terme par la nouvelle Société nationale des constructions
aéronautiques du Midi (issue de la nationalisation des ateliers Dewoitine). Le D.520 de série, dont le premier
exemplaire fut produit en novembre 1939 est équipé d'un moteur Hispano-Suiza
12Y45 de 935 chevaux et armé de 4 mitrailleuses MAC34 Mod39 dans les ailes,
approvisionnées à 675 coups, et d'un canon de 20 mm HS-404 avec 60 coups tirant
à travers l'axe d'hélice. Il
commença à équiper l'armée de l'air à partir de janvier 1940, mais ne fut
véritablement opérationnel qu'à partir du 13 mai 1940. À l'armistice, 437
exemplaires auront été produits et 351 livrés. Bien qu'un peu moins rapide que
le Messerschmitt Bf 109, il était plus maniable et fut l'un des seuls appareils
capables de lui résister en mai-juin 1940 durant la bataille de France.
En avril 1941
la production reprit pour équiper l'armée de l'air du Régime de Vichy qui en
commanda 550 exemplaires. Il servit aussi d’avion d’entraînement à la future
escadrille « Normandie Niemen ». En 1944, les D.520 repris aux armées
d'occupation équipèrent le 1er groupe de chasse FFI, sous le commandement de
Marcel Doret, pour effectuer des missions sur la région de Bordeaux et la poche
de Royan.
Le Dewoitine
D.520 est crédité de 147 victoires (108 confirmées et 39 probables) en combat
aérien contre la Luftwaffe
et la Regia
Aeronautica, pour 54 avions (D.520) perdus. 775 exemplaires
au total furent produits.
Ses
caractéristiques étaient les suivantes : avion de chasse équipé d’un
moteur Hispano-Suiza 12Y45 ou 12Y49 de 12 cylindres en V à refroidissement
liquide, d’une puissance unitaire de 935 ch, envergure 10,18 m, longueur 8,75 m, hauteur 2,57 m, surface alaire 15,97 m2, masse à vide 2 090 kg, maximale 2 780 kg, vitesse maximale
de 540 km/h,
plafond de 11 000 m,
vitesse ascensionnelle jusqu'à 6
000 m : de 800 à 690 m/min, un rayon d’action de 1 250 km, un armement
interne d’un canon Hispano-Suiza HS-404 de 20 mm avec 60 obus et de 4
mitrailleuses MAC 34-M39 de 7,5
mm avec 675 cartouches par arme.
Il fut retiré
définitivement du service en 1953.
The 1/32 scale model :
This is the personal aircraft of the
« adjudant-chef » André Carrier who was born at Riom (Puy-de-Dôme) on
the 1st of December 1910 and voluntary enrolled at seventeen. With « Loup Garou
» of the 2nd squadron of GC 1/3, based at Wez-Thuizy, André Carrier
was shot down by 2 Messerschmitt bf109 on the 14th
of May 1940 at Frénois, while protecting Breguet 693 in the Flize-Sedan area.
The aircraft:
The D.520 which was first produced
in November 1939, was fitted with an engine Hispano-Suiza 12Y-45 of 935 HP and
is armed with 4 machine-guns MAC34 Mod39 in the wings, supplied with 675
bullets, and a 20 mm gun Hispano-Suiza 404
with 60 shells shooting through the axis of the propeller.
It started to equip the Air Force in
January 1940, but was truly operational only at the end of May 1940. With the
armistice, 437 specimens have been produced and 351 delivered. In April 1941
the production began again to equip the Air force of the Government of Vichy
which ordered 550 specimens. In 1944, the D.520 taken to the occupying forces
equipped the 1st FFI Fighter Group, led by Marcel Doret, to carry out missions
in the area of Bordeaux
and Royan.
775 units were manufactured.
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