mercredi 7 novembre 2012

Arado 234 Blitz 1/32 - Nov 2012







Arado 234 B-2 (F1+MT) de numéro de série 140173 du 9./KG 76 du Hauptmann Joseph Regler se prépare le 22 Février 1945 pour sa dernière mission, Maquette « MDC – RBK32002 » 1/32ème, terminée par Patrice Poyet le 6/11/2012. ©Arts-Maquettes 2012.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter l’Arado 234 B-2 (F1+MT) de numéro de série 140173 du 9./KG 76 du Hauptmann Joseph Regler qui se prépare le 22 Février 1945 pour sa dernière mission. Il sera  abattu par le Lt. David B. Fox du 366th FG au Nord Est d'Aix la Chapelle (Aachen) et sera le premier Ar 234 à être capturé intact le 24 ou le 25 Février et réassemblé à Farnborough au Royal Aircraft Establisment. L’avion y sera photographié le 21 Mars 1945 en très bon état, seule la verrière avant étant brisée et le panneau vitré ayant permis au pilote de sortir pour rejoindre les lignes allemandes étant manquant. Cet appareil ne vola plus jamais. Ce sont des recherches récentes qui ont permis de conclure quand au sort de cet avion. Le 22 Février 1945 à 17 heures 35 le Lt. David B. Fox du 366th FG revendiqua à bord d’un P-47 un Me-262 à dix miles au Nord Est d’Aix-la-Chapelle (au Nord de Düren). Le rapport d’opération numéro #328, correspondant au microfilm B0331 de l’USAF HRA (Maxwell) images de la série 0225-8 fournit un compte rendu de la rencontre (A0794 à l’image 0200) et il peut s’agir d’un Me 262 aussi bien que d’un Arado 234. Ce que Fox descendit est bien le fameux F1+MT qui s’écrasa à Selgersdorf sur les rives de la rivière Rur (sans h !) et fut récupéré par les services secrets alliés deux jours plus tard quand les troupes américaines prirent possession du site et envoyé au RAE de Farnborough. Nick Beale écrit un article à ce sujet dans Aviation News en Angleterre en 1988/89. Pendant longtemps les sources se sont trompées sur l’orthographe du lieu rapportée par erreur comme "Segelsdorf", ont confondu la date du crash et celle de la capture et de plus la mauvaise identification de la revendication, i.e. un Me-262, a empêché de faire le rapprochement avec le fait d’armes de Fox. Ceci est d’ailleurs confirmé dans « American Raiders, the race to capture Luftwaffe’s secrets » de Wolfgang W.E. Samuel, Chapitre the « Defiant Few » page 47.

Le montage de la maquette est disponible à :

et la dernière mission de Josef Regler à :



L’avion :


L’Arado 234 est le premier avion de reconnaissance et le premier bombardier à réaction de l’histoire de l’aviation. Pendant l'année 1941, le Reichsluftfahrtministerium demanda la conception d'un avion de reconnaissance à réaction avec une autonomie de 2 150 kilomètres. La société Arado fut la seule à répondre à la demande avec son projet E.370. L'avion était un monoplan conventionnel à aile haute, propulsé par deux réacteurs Junkers Jumo 004, placés sous la voilure. La vitesse estimée était de 780 km/h et le rayon d'action de deux mille kilomètres. Le premier Ar 234A0 vola donc pour la première fois le 15 juin 1943, mais dès septembre, trois autres l'avaient rejoint. Au total huit seront produits dont deux, les sixième (Ar 234V6) et huitième (Ar 234V8), motorisés par quatre BMW 003. En juillet, devant les performances prometteuses de l'avion, le RLM demanda à Arado d'en dériver un Schnellbomber (bombardier rapide) Ar 234B. L'usage des patins à la place d’un train normal fut rendu impossible par les charges externes, et on dut équiper l'avion d'un train d'atterrissage tricycle. L'Ar 234V9, le premier des Ar 234B, vola le 10 mars 1944. La première utilisation de l'avion au combat eut lieu quand les deux prototypes V5 et V7 furent envoyés en France, le 25 juillet 1944, pour photographier la tête de pont alliée en Normandie. Lorsqu’il est utilisé en bombardier, la passe de bombardement est amorcée à 30 kilomètres de l'objectif, le pilote engage alors le pilote automatique, puis repousse la colonne de commandes de vol, pour accéder au viseur de bombardement Lotfe 7K situé dans le nez vitré de l'avion. Ce viseur asservit l'autopilote, ce qui permet d'ajuster la trajectoire vers l'objectif en maintenant ce dernier sur le réticule de visée, les bombes étant larguées automatiquement grâce à un calculateur mécanique. Les caractéristiques sont les suivantes : Premier vol le15 juin 1943, nombre construits estimé entre 100 et 210, 2 Moteurs Jumo 004B-1 de type turboréacteur d’une poussée unitaire de 900 kgp, une envergure de 14,1 m, une longueur de 12,6m, une hauteur de 4,3 m, une surface alaire de 26,4 m2, une masse à vide de 5 200 kg et maximale de 9 850 kg, une vitesse maximale de 742 km/h, un plafond de 10 000 m, un rayon d'action de 800 km et une charge externe maximale de 1 400 kg de bombes.


The 1/32 scale model:


This album describes the construction the Arado 234 B-2 (F1+MT) Werknummer 140173 of 9./KG 76 of Hauptman Joseph Regler who is getting ready on the 22nd of Feb 1945 for its last mission and will be shot down by P-47 near Selgersdorf  (and not Segelsdorf as reported by Bateson). A picture is published in “Profile 215” Arado Ar 234 Blitz written by Richard P. Bateson at page 102 and dates the event back on the 24th of February 1945, which is the date of the capture and not of the downing. From recent research it appears that on the 22nd of February 1945 at 17:35 hrs, 10 miles northeast of Aachen, Lt. David B. Fox of the 366th FG claimed a Me-262. The OpRep is #328, and can be found on USAF HRA (Maxwell) microfilm B0331 frames 0225-8; his encounter report is on A0794 at frame 0200. Nick Beale would assume that it could be either a 262 or a 234. What Fox shot down was in fact the well known Ar 234 F1+MT. It crash landed at Selgersdorf (North of Düren) on the banks of the River Rur (or Roer in English-language texts), was recovered by Allied Technical Intelligence a couple of days later when US troops overran the crash site and taken back to RAE Farnborough. Nick Beale wrote an article about this for Aviation News in the UK about 1988/89. For a long time sources had said the machine was at "Segelsdorf" (no such place) and confused the crash date with the date of capture - which, along with the Me 262 misidentification, prevented people making a match with Fox's claim.

Construction of MDC’s model is at :

Josef Regler’s last mission is at :




The aircraft:


The Arado Ar 234 was the world's first operational jet-powered bomber and reconnaissance aircraft, built by the German Arado company in the closing stages of World War II. Produced in very limited numbers, it was used almost entirely in the reconnaissance role, but in its few uses as a bomber it proved to be difficult to intercept. The Ar 234 was commonly known as Blitz ("lightning"), although this name refers only to the B-2 bomber variant. In autumn 1940, the RLM offered a tender for a jet-powered high-speed reconnaissance aircraft with a range of 2,156 km. Arado was the only company to respond, offering their E.370 project, led by Professor Walter Blume. This was a high-wing conventional-looking design with a Junkers Jumo 004 engine under each wing. Flight-qualified 004 engines were finally delivered that 1943 spring, and the Ar 234 V1 made its first flight on 15 June 1943 at Rheine Airfield. The B models were slightly wider at the mid-fuselage to house the main landing gear, with a fuel tank present in the mid-fuselage location on the eight earlier trolley/skid equipped prototype aircraft having to be deleted for the retracted main gear's accommodation, and with full bomb load, the aircraft could only reach 668 km/h at altitude. This was still better than any bomber the Luftwaffe had at the time, and made it the only bomber with any hope of surviving the massive Allied air forces. The normal bomb load consisted of two 500 kg bombs suspended from the engines or one large 1,000 kg bomb semi-recessed in the underside of the fuselage with maximum bomb load being 1,500 kg. Several of the prototypes were sent forward in the reconnaissance role. In most cases, it appears they were never even detected, cruising at about 740 km/h at over 9,100 m, with the seventh prototype achieving the first-ever wartime reconnaissance mission over the United Kingdom by a Luftwaffe-used jet aircraft. Only one Ar 234 survives today. The aircraft is an Ar 234B-2 bomber variant carrying Werknummer (manufacturer's serial number) 140312, and was one of nine Ar 234s surrendered to British forces at Sola Airfield near Stavanger, Norway. The aircraft had been operating with 9. Staffel III./Kampfgeschwader 76 during the final weeks of the war, having operated previously with the 8th squadron, carrying the full-four-character Geschwaderkennung military code of "F1+GS" on the fuselage sides.

lundi 18 juin 2012

Morane-Saulnier MS 406 1/32 - June 2012

 







MS 406 n°969 (L998) 1er escadrille du GC I/2 en Juin-Juillet 1940, Maquette « Azur » 1/32ème, terminée par Patrice Poyet à la mi-Juin 2012. ©Arts-Maquettes 2012.

 

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter le Morane Saulnier MS 406 n°969 (L998) de la 1er escadrille du GC I/2 en Juin-Juillet 1940. Le GC I/2 fut basé à Toul-Ochey et doté de 31 avions (27 disponibles), après avoir totalisé 25 victoires pour 12 avions perdus (5 pilotes tués), ce groupe fut dissout le 7 août 1940. La boite de la maquette « Azur » au 1/32 est engageante, les formes sont correctes et les assemblages sont honnêtes pour une fabrication de relative petite série. Je vous recommande pour ce montage l’excellent numéro de Wing Master Magazine n°50, vous y trouverez de nombreuses informations.
Le livre collectif de la collection AVIONS sur le MS 406 est également une source de références importantes. Moyennant quelques images glanées sur internet en complément, vous devriez disposer de ce qui vous sera nécessaire pour garantir un montage réussi. J’attirerais juste votre attention sur la nécessité de procéder à un rivetage manuel de l’appareil (avec Rosie au pas de 1mm) et de conserver une limite de panneau à la jonction inférieure aile / fuselage sur la partie du fuselage seule, qui a été supprimée à tort dans le WM n°50. La construction m’a pris un peu plus d’un mois.



L’avion :


Morane-Saulnier construisit le modèle 406 en réponse à une demande émanant du ministère de l’air en 1934 pour un chasseur monoplace de nouvelle génération. L’appareil vola pour la première fois en août 1935 et les performances du MS.406 furent testées grâce à 15 appareils de préséries qui prirent la dénomination de MS.405C.1. Les résultats se révélant satisfaisants, une commande initiale de 1000 exemplaires du modèle MS.406C.1 fut passée en Mars 1938 et le premier avion de série vola en Janvier 1939. Des commandes à l’exportation furent passées par un certains nombres de pays tel que : la Chine, la Lituanie, la Turquie, la Pologne, la Yougoslavie, et la Suisse. Cette dernière, après avoir acquis deux exemplaires des premiers modèles, construisit le MS.406 sous licence sous la dénomination locale de EFW D-3800. Pendant ce temps là, des problèmes de production furent rencontrés avec le moteur Hispano-Suiza 12Y ce qui retarda considérablement le programme des livraisons et l’Armée de l’Air ne disposait que de 572 appareils dans ses unités opérationnelles au moment où la guerre éclata. Les pilotes de chasse français se rendirent vite compte que ce chasseur avait du mal à faire face aux appareils allemands et au Bf 109 E en particulier, outre les problèmes de radiateur (le moteur chauffait quand il était rentré à plein gaz), les commandes de tir des mitrailleuses gelaient au-dessus de 5 000 m et la vitesse du monoplace français était insuffisante pour rattraper les bimoteurs allemands de bombardement ou de reconnaissance. Au cours de la Campagne de France, les Ms 406 remportèrent 191 victoires confirmées, plus 89 qui ne purent être homologuées. Environ 150 appareils furent abattus par la DCA ou en combat aérien et 300 autres disparurent, abandonnés lors des replis ou détruits par les bombardements de la Luftwaffe. Bien que les livraisons de l’appareil à l’Armée de l’Air continuèrent durant le conflit, atteignant quand même les 1000 exemplaires livrés, seul un groupe de l’Armée de l’Air de Vichy utilisa le MS.406 après l’armistice et ce à cause des performances médiocres du chasseur par rapport à ses contemporains.

Les caractéristiques sont les suivantes : un moteur Hispano-Suiza 12Y-31 de 860ch, un armement d’un canon de 20mm dans l’axe de l’hélice et de 2 mitrailleuses de 7.5mm, une envergure de 10.6m, une longueur de 8.16m, une hauteur de 2.83m, une surface alaire de 16m², un poids à vide de 1900kg, une masse maximale de 2470kg, une vitesse maximale de 490 km/h, un plafond de 9400m, une distance franchissable de 1200km, un taux de montée de 850 m/min.



The 1/32 scale model:

 
This album describes the construction of the Morane Saulnier 406 of “Azur” 1/32 scale. The box looks nice, the general shapes are correct and assembling is reasonably satisfactory for a short run production model. I recommend the reading of Wing Master Magazine n°50 and of the reference book on this aircraft, the collective work from AVIONS publisher on the MS 406. The aircraft represented is MS 406 n°969 (L998) of the 1st squadron of GC I/2 in June / July 1940 during “Campagne de France”. GC I/2 were based at Toul-Ochey with 31 aircrafts and were disbanded on the August the 7th after 25 enemy kills for a loss of 12 aircrafts and 5 pilots killed.



The aircraft:


At the start of “Campagne de France” the MS 406 was outclassed by the Bf 109 E that they were facing. Production problems were met with the Hispano-Suiza 12Y engine, the cooling with a retractable radiator was unsatisfactory as to gain full speed the radiator had to be retracted but then the engine overheated, the machine guns froze at above 5.000 meters and the aircraft was too slow to have a chance to catch enemy bombers or reconnaissance aircrafts. Manoeuvrability and robustness were its major qualities, but this was hardly enough to give French pilots a chance to make a match for the Luftwaffe.  During « Campagne de France » the Ms 406s scored 191 enemy aircrafts downed, plus 89 which were not officially registered. Approximately 150 MS 406 were downed by anti-aircraft fire or while dog-fighting and 300 more were lost amid the disaster, left over during the retreat or destroyed by enemy bombings.




lundi 14 mai 2012

Vought F4U-1D CORSAIR - 1/32 finished 14th May 2012








FF 59 is the F4U-1D of Lt. Col. Donald K. YOST Co of VMF-351 on USS Cape Gloucester, July 1945. Kit Trumpeter ©2003 F4U-1D Corsair n°02221 1/32. Express Mask JX 015, finished by Patrice Poyet 14th May 2012. ©Arts-Maquettes 2012.

 

La maquette au 1/32 :


L’avion représenté est « FF59 », le F4U-1D du Lt. Col. Donald K. YOST Co de l’unité VMF-351 embarquée sur l’USS Cape Gloucester, en Juillet 1945. La première difficulté de cette maquette est la présence d’un plancher au fond du cockpit, alors que le fuselage de l’appareil est normalement visible en lieu et place de cet artefact regrettable. Il existe un kit Aires (AIRE2021) qui permet de corriger ce problème (tout de même 24€), mais j’ai choisi de procéder au découpage du fond et à l’agencement des composants du cockpit sur la périphérie de cette structure. Le deuxième problème provient d’un espacement incorrect des rangées de cylindres qui empêchera de présenter le moteur "Pratt & Whitney" dont le rendu est raisonnablement correct de toute autre manière que de face. En particulier, il sera impossible de découper les panneaux d’accès latéraux et de voir le moteur par le côté. J’ai donc choisi de préparer pour ce projet un second moteur "Pratt & Whitney" sur la base du kit AIRES 2034 qui sera présenté selon la thématique du diorama sur un trolley en vue d’un échange standard. Le plus ennuyeux est peut être la présence de marques d’éjection, fort mal placées, qui affectent la totalité du kit « Trumpeter » et qui demanderont à être corrigées. Le rivetage devra également être réalisé manuellement car il est seulement esquissé. Enfin, de très nombreuses difficultés d’ajustement des pièces seront rencontrées, en particulier le raccordement de la partie des ailes qui se replie au corps principal de la voilure. Je suis reconnaissant à « Trumpeter » de proposer ce kit, car il n’en existe aucun autre à cette échelle et qu’il recèle un énorme potentiel, mais il faut dire que ce n’est un montage facile et que j’y ai passé plus de deux mois.


L’avion :


Le Chance Vought F4U Corsair est un avion militaire, fabriqué par les États-Unis, utilisé de la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1968. Sa conception débuta en 1938 à la demande de l'US Navy qui voulait remplacer son chasseur embarqué, le Wildcat. Un prototype fut conçu par l'ingénieur en chef Rex Biesel en 1940, son premier vol eut lieu le 29 mai de cette année-là, mais 2 ans de recherches supplémentaires furent nécessaires pour le parfaire. La conception du Corsair était assez classique pour l'époque, excepté pour la forme de la voilure en W, dite « aile en mouette inversée » qui permettait d’assurer la garde au sol de l’hélice sans doter la machine d’un train d’atterrissage démesuré. Cet avion de légende fut construit en tout à 12 583 exemplaires (12 571 en service) toutes versions confondues entre 1940 et 1952 par trois entreprises : Chance Vought à Stratford (Connecticut), puis à Dallas (Texas) ; Goodyear Aircraft 1 à Akron (Ohio) : Corsair FG-1 ; Brewster Aeronautical à Warminster Township (Pennsylvanie) : Corsair F3A-1.

Au total, cet avion totalisa plus de 2 140 victoires, ce qui en fait le deuxième avion le plus crédité du Pacifique, et seuls 189 appareils furent abattus en combat aérien.

Ses caractéristiques techniques sont les suivantes : avion de chasse embarqué, mis en service en 1942, construit à 12 583, Moteur Pratt & Whitney R-2800-8 Double Wasp, d’une puissance unitaire de 2 000 ch (1 471 kW), une envergure de 12,49 m, une longueur de 10,16 m, une hauteur de 4,60 m, une surface alaire de 29,17 m2, masses a vide de 3 950 kg, avec armement de 5 460 kg, une vitesse maximale de 685 km/h (Mach 0,55), un plafond de 11 300 m, un rayon d’action de 1 630 km, un armement interne de 6 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm ou de 4 canons de 20 mm et externe de 2 000 kg de bombes et/ou 8 roquettes sur la 3eme version de l'avion.


The 1/32 scale model:


The aircraft represented is FF 59 the F4U-1D of Lt. Col. Donald K. YOST Co of VMF-351 on USS Cape Gloucester, July 1945. The major problem with this kit is the presence of a floor in the cockpit whereas the underlying fuselage structure was visible from atop. The second issue is the incorrect spacing between the cylinder rows that will prevent displaying this engine from the sides opening panels. Therefore I went on for a rather basic "Pratt & Whitney" and decided to purchase a separate Aires P&W that will be displayed on a trailer as for an exchange. The third problem is ejection marks all over the parts at the worse places. The riveting must be manually done as it is just sketched. Moreover various problems arise while adjusting parts, especially the external part of the folding wings to the main centre section. I'm glad Trumpeter provided this kit as no one else does, but it is not their best! Apart from that it is a nice kit with a lot of potential.

Visit a complete album describing the construction from A to Z and all tips used at:


The aircraft:


The Vought F4U Corsair is one of the most famous aircraft ever. Many books have been written about it and the aircraft monograph n°19 from Adam JARSKI published by A.J. Press is of high quality, contains extensive material and is very affordable. A good presentation of this machine is given on Wikipedia and as a summary we will simply quote “Vought F4U Corsair was a carrier-capable fighter aircraft that saw service primarily in World War II and the Korean War. Demand for the aircraft soon overwhelmed Vought's manufacturing capability, resulting in production by Goodyear and Brewster: Goodyear-built Corsairs were designated FG and Brewster-built aircraft F3A. From the first prototype delivery to the U.S. Navy in 1940, to final delivery in 1953 to the French, 12,571 F4U Corsairs were manufactured by Vought in 16 separate models, in the longest production run of any piston-engined fighter in U.S. history (1942–1953). The last production Corsair was the "F4U-7", which was built specifically for the French naval air arm, the “Aeronavale”. According to the FAA there are 57 privately owned F4Us in the U.S.



mardi 24 avril 2012

Grumman F-6F3 Hellcat 1/32 - Construction - Finished April 2012










Grumman F-6F3 Hellcat "41" from the VF-17 embarked on the USS Hornet (CV 12), February 1945. Kit Trumpeter ©2002 n°02256. Eduard Express Mask JX 078, finished by Patrice Poyet May 2012. ©Arts-Maquettes 2012.

 

La maquette au 1/32 :


L’appareil représenté est le Grumman F-6F3 Hellcat "41" de la VF-17 à board de l’USS Hornet (CV 12), en Février 1945. Cet avion est l’un des rares présentant un camouflage trois tons à cette époque qui avait reçu les marques d’identification rapide, sur la dérive et sur le dessus des ailes alors que le camouflage en vigueur était à base de bleu maritime brillant (Glossy Sea Blue scheme).

La construction de cette maquette s’est faite sans rencontrer de problème. Je ne dirai pas que ce Kit Trumpeter n°02256 est la maquette définitive du Hellcat à cette échelle, mais c’est une offre bienvenue qui présente un très gros potentiel pour celui qui est prêt à y consacrer le temps nécessaire, plus de deux mois dans mon cas si l’on souhaite présenter comme je l’ai fait le compartiment arrière du moteur ouvert. Je ne critiquerais pas les formes générales comme certains l’ont fait (je ne suis pas assez spécialiste du Hellcat pour m’y aventurer) mais plutôt des points spécifiques qui représentent de réelles difficultés voire de regrettables défauts. Le moteur étant le même que celui du Corsair F4U-1D, l’espacement des rangées de cylindres y est tout aussi incorrect et empêchera de présenter le moteur "Pratt & Whitney" en découpant les panneaux d’accès latéraux et de voir le moteur par le côté, mais il rendra raisonnablement bien vu de face et de derrière si les volets de ventilation restent ouverts. Pour compléter le rendu, j’ai choisi de découper le panneau du compartiment arrière du moteur et de le détailler. Fixer les pipes d’échappement au moteur est une épreuve de patience, et elles sont hélas probablement trop petites, ce qui n’est pas trop grave car elles ne restent pas trop visibles au final. Certaines marques d’éjection sont fort mal placées (e.g. la baie d’armement) et certains joints de montage sont très visibles sur des parties exposées de l’appareil et ne correspondent à aucune caractéristique de construction de l’appareil et devront être éliminés. Le pire étant un joint d’assemblage qui traverse un panneau sous le fuselage. Rien qui ne puisse être surmonté, mais qui demandera de la patience et du temps… Enfin, les camouflages proposés sont surprenants, le « 19 » étant proposé noir alors qui devrait être blanc. J’ai donc choisi de représenter le « 41 » sur l’USS Hornet en fabriquant complètement les marques tactiques à base de masques.

Le montage complet de ce projet est décrit à:


L’avion :


Le Grumman F6F Hellcat était un chasseur embarqué développé pour remplacer le F4F Wildcat au sein de l'United States Navy. Bien que le F6F soit une extrapolation du F4F, il était cependant beaucoup plus puissant avec un moteur Pratt & Whitney R-2800 de 2 000 ch. Le Hellcat était le premier chasseur de l'US Navy à pouvoir clairement concurrencer les Zéro japonais. Il fut aussi le chasseur le plus titré de l'histoire de l'aéronavale, avec un palmarès de 5 271 appareils ennemis. Il fut construit à 12 275 exemplaires de 1942 à 1945. Ses caractéristiques techniques étaient les suivantes : chasseur embarqué monomoteur doté d’un Pratt & Whitney R-2800-10W Double Wasp en étoile avec un turbo-compresseur à double étage Puissance unitaire 2 000 ch, une envergure de 13,06 m, une longueur de 10,24 m, une hauteur de 3,99 m, une surface alaire de 31 m2, une masse à vide de 4 190 kg, un réservoir de carburant de 946 litres en interne + possibilité de 3 réservoirs externes de 568 litres soit 2 120 kg conduisant à une masse maximale avec armement de 6 990 kg, une vitesse maximale de 610 km/h, une vitesse de décrochage de 135 km/h, un plafond de 11 370 m, une vitesse ascensionnelle de 1 068 m/min, un rayon d’action de 1 520 km, une charge alaire de 184 kg/m2, un armement interne de 6 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm (Calibre .50) (400 coups chacune).


The 1/32 scale model:


The aircraft built is the Grumman F-6F3 Hellcat "41" from the VF-17 embarked on the USS Hornet (CV 12), February 1945. This was one of few three-tone Hellcats that received the geometric quick recognition markings (with tail and starboard and port wing upper surfaces). At the time most aircrafts were in the overall Glossy Sea Blue scheme.

Assembling this kit has been very straightforward. I would not say that this is the definitive Hellcat at this scale, but it is a welcome kit with great potential. I would not criticize the overall shape as some have done, but rather more specific points which represent real drawbacks. For example, the spacing of the two rows of cylinders is incorrect (too wide) and therefore prevents the presentation of the engine from another angle than the front or the rear (through aeration flaps). Attaching the exhaust pipes to the engine is tricky and they are probably too small, though this is not a major issue as they remain quite invisible in the end. Some ejection marks are badly placed (in the weapon bay) and some joints are also annoying as very visible in the end and do not correspond to any real construction feature on the aircraft. The worse is a joint which goes across a panel line underneath the fuselage. Well nothing that one with a bit of patience cannot overcome, but somehow time consuming. Finally, the decals are surprising as the number “19” should be white and not black. Therefore, I have chosen to represent another subject, i.e. the "41" embarked on CV 12 "Hornet".

All pictures including a complete album of "How to build" is available at:

The aircraft:


The Grumman F-6F3 Hellcat is probably the second best known US aircraft of WW II. Many books have been written about it and the aircraft monograph n°20 from Adam JARSKI and Waldemar PAJDOSZ published by A.J. Press is of high quality, contains extensive material and is very affordable. A comprehensive paper is available on the web at Wikipedia.


mardi 17 janvier 2012

Wingnutwing Albatros D.V 1/32 – Construction Jan. 2012









Albatros D.V D.2078/17 d’Ottomar Hagenmüller du Jasta 1 fin 1917. Otto est mort au combat le 5 Décembre 1917 près de Dixmuiden, maquette Wingnutwings 1/32, terminée par Patrice Poyet en Janvier 2012. ©Arts-Maquettes 2012.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter l’Albatros D.V D.2078/17 d’Ottomar Hagenmüller du Jasta 1 à la fin 1917. Ce montage est basé sur l’Albatros D.V de http://wingnutwings.com au 1/32. Il s’agit d’un produit remarquable entièrement conçu avec la plus grande précision en CAO 3D avant que les fichiers ne soient manifestement transmis pour être utilisés directement par des machines à production numérique pour l’injection des grappes, ce qui permet un assemblage dont la précision est exceptionnelle, on se croirait monter l’avion réel. Cela entraîne certaines précautions d’assemblage qui ont amené à des critiques de mon confère Bruno Pautigny dans WingMaster magazine numéro 77 de Juillet-Août 2010 :
Celles-ci ne sont pas entièrement justifiées à mon sens et je vais m’en expliquer. Ceci étant, je remercie Bruno car les problèmes qu’il a rencontrés et qu’il a considérés comme des anomalies n’en sont pas tout à fait et peuvent être évités si l’on a connaissance de ces traquenards et que l’on ne suit pas exactement la notice de montage… Il faut surtout considérer que les assemblages sont si précis, qu’ils ne tolèreront qu’aucune couche de vernis ou de peinture ne vienne s’interposer sous peine de les rendre difficiles. De plus les couples doivent être placés dans le fuselage en particulier ceux supportant le bâti moteur, avant que le moteur ne vienne ensuite à sa place afin d’en vérifier le centrage lors de son collage en se servant de l’autre moitié du fuselage pour un assemblage à blanc. Ainsi quand tout est refermé de la sorte, les problèmes rencontrés par Bruno ne sont pas au rendez-vous et tout se monte parfaitement. Le seul problème que j'ai rencontré a été la mise en place de l'aile supérieure qui avait pris une certaine convexité et du coup ne voulait en aucun cas se positionner sur les mats de cabane correctement. Elle les écrasait au centre et s'en trouvait trop éloignée aux extrémités des ailes. Même en chauffant la pièce au sèche-cheveux pour essayer de la redresser, ce fut une opération laborieuse qui s'est accompagnée de quelques jurons. Sinon, RAS, c'est vraiment très agréable de monter une maquette de si belle finition et de si grande précision.


L’avion :


L'Albatros D.V est un avion de chasse allemand de la Première Guerre mondiale construits par Albatros Flugzeugwerke dont un total d’environ 2500 exemplaires furent produits. Le premier vol eut lieu en mai 1917, la mise en service en Juillet 1917, doté d’un moteur Mercedes D IIIa de 6 cylindres en ligne, d’une puissance unitaire de 180 ch, d’une envergure de 9,04 m, une longueur de 7,33 m, une hauteur de 2,70 m, une surface alaire de 21,20 m2, une masse à vide de 687 kg et avec armement de 937 kg, une vitesse maximale de 187 km/h, un plafond de 3 000 m, une vitesse ascensionnelle de 218,2 m/min et d’un armement interne de 2 mitrailleuses LMG 08/15 de 7,92mm.


The 1/32 scale model:

This is Albatros D.V D.2078/17 of Ottomar Hagenmüller from Marine Field Jasta 1 in late 1917. Otto (Flg.Mst. d. R.) was born on 20th July 1888 at Kempten and was killed in action on 5th Dec. 1917 at Dixmuiden. This Album describes the construction of the 1/32 Albatros D.V from http://wingnutwings.com/. This is a remarkable kit designed thanks to a 3D CAD model, which leads to perfect pieces that will not tolerate any coat of paint or varnish so that they assemble perfectly together. Some problems encountered by my colleague Bruno Pautigny in WingMaster magazine 77 of July-August 2010
http://wingmasters.histoireetcollections.com/publication/2488/wingmasters-77-juillet-2010.html
can easily be avoided once you know them as long as you do not follow exactly the documentation and take care that nothing should prevent pieces from fitting exactly together (e.g. paint, varnish, etc.). Furthermore, one should assemble that kit a bit like if he were constructing the real aircraft, for example cementing all the engine bearer components in the right half fuselage before positioning the engine in the end in the half fuselage with piece F11 in place on the engine propeller axis before a test assembly with the second half fuselage to center everything properly. Thanks Bruno for venturing before and underlining all problems that one can encounter as assembly's being perfect, it does not tolerate anything astray.



The aircraft:


The Albatros D.V was a fighter aircraft used by the Luftstreitkräfte (Imperial German Air Service) during World War I. The D.V was the final development of the Albatros D.I family, and the last Albatros fighter to see operational service. Despite its well-known shortcomings and general obsolescence, approximately 900 D.V and 1,612 D.Va aircraft were built before production halted in early 1918. The D.V closely resembled the D.III and used the same 127 kW (170 hp) Mercedes D.IIIa engine. The most notable difference was a new fuselage which was 32 kg lighter than that of the D.III. The elliptical cross-section required an additional longeron on each side of the fuselage. The vertical fin and tailplane remained unchanged from the D.III.


Battle Axe Albatros D.V 1/32 – Construction










Albatros D.III de Kurt Wüsthoff alors affecté au Jasta 4. Maquette Battle Axe au 1/32, terminée par Patrice Poyet en Janvier 2012. ©Arts-Maquettes 2012.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter l’Albatros D.V D.2078/17 d’Ottomar Hagenmüller du Jasta 1 à la fin de 1917. Leutnant Kurt Wüsthoff (27 Janvier 1897 - 23 Juillet 1926) était un aviateur allemande qui obtint 27 victoires durant la première guerre mondiale. Il était le deuxième plus jeune détenteur de la plus haute décoration allemande dite “Pour le Mérite”.

Cet album décrit la construction de l’Albatros D.III de Battle Axe au 1/32, un petit artisan français que vous trouverez à http://www.jmgt.fr/. Je vais être très honnête, si je n’avais pas eu aussi la documentation très complète de l’Albatros D. V de wingnutwings dont j’ai monté un exemplaire en même temps, j’aurais abandonné ce projet. Non seulement les pièces s’assemblent comme elles peuvent, c'est-à-dire fort mal voire pas du tout, mais en plus les instructions sont si laconiques que ce n’est pas de patience qu’il faut vous armer, mais d’une mission voire d’un sacerdoce ! J’ai du également créer et ajouter pas mal de pièces pour en venir à bout et obtenir un niveau de détail satisfaisant. C’est en fait le moteur en résine qui m’a motivé, car il n’est pas mal du tout (bien qu’un peu trop petit à l’échelle) et notre artisan français a dû se donner du mal pour le produire. Alors, j’ai respecté son travail et je suis allé au bout. Je ne suis pas là pour dire du mal et ce fabricant propose certains avions introuvables par ailleurs, même si l’Albatros D. III est depuis disponible chez Roden et présente donc moins d’intérêt.

Montage:
Exposition:

L’avion :


L'Albatros D.III est un avion de chasse allemand de la Première Guerre mondiale construits par Albatros Flugzeugwerke dont un total d’environ 1866 exemplaires furent produits. Le premier vol eut lieu en Août 1916, doté d’un moteur Mercedes D IIIa de 6 cylindres en ligne, d’une puissance unitaire de 170 ch, d’une envergure de 9,04 m, une longueur de 7,33 m, une hauteur de 2,70 m, une surface alaire de 21,20 m2, une masse à vide de 661 kg et avec armement de 886 kg, une vitesse maximale de 175 km/h, un plafond de 3 000 m, une vitesse ascensionnelle de 270 m/min et d’un armement interne de 2 mitrailleuses LMG 08/15 de 7,92mm, son rayon d’action était de 480km.


The 1/32 scale model:


This aircraft represents Kurt Wüsthoff's machine while serving at Jasta 4. The model is Battle Axe's 1/32 kit. Leutnant Kurt Wüsthoff (27 January 1897 - 23 July 1926) was a German fighter pilot credited with 27 victories during World War I. He was the second youngest winner of Germany's highest decoration for valour, the “Pour le Mérite”. This Album describes the construction of the 1/32 Albatros D. III from Battle Axe, a small craftsman who runs a company of limited run models available at http://www.jmgt.fr/. To be honest, if I had not had the wingnutwing model documentation I would have given up as very little details are provided and most of the pieces do not fit together. Having said that, and even if this specific model can be purchased from other sources such as Roden now, you can nevertheless have a look at the catalog of this small French manufacturer as some rare aircraft will only be found there and nowhere else.

Construction:

Exposed:

The aircraft:


The Albatros D.III was a fighter aircraft used by the Luftstreitkräfte (Imperial German Air Service) during World War I. The D.V was the final development of the Albatros D.I family, and the last Albatros fighter to see operational service. The D.III was flown by many top German aces, including Manfred von Richthofen, Ernst Udet, Erich Löwenhardt, Kurt Wolff, and Karl Emil Schäfer. It was the preeminent fighter during the period of German aerial dominance known as "Bloody April" 1917.


MIG-29 K Trumpeter 1/32 - Construction (mi Octobre 2011)









Mikoyan MiG-29 “Fulcrum” “311” qui arbore un camouflage maritime typique. Kit Trumpeter ©2010 n°TP32239 1/32, terminée par Patrice Poyet mi Octobre 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter le Mikoyan MiG-29 “Fulcrum” « 311 » qui arbore un camouflage maritime typique sans que j’en connaisse l’unité d’affectation. Diverses images de cet appareil sont disponibles sur internet et permettent malgré tout d’en faire un rendu précis. La principale difficulté et très mauvaise surprise a été de constater une fois le nez de l’appareil collé que malgré le centrage très arrière du train principal, la roulette de nez ne touchait pas le sol ! Il est vrai que c’est quasiment toujours le cas avec les trains tricycles mais dans ce cas, ce fut quand même un choc. Il a fallu redécouper le nez avec une lame Xacto très fine en y passant beaucoup de temps afin de ne pas détruire la pièce. La fixation des ailes fut également très laborieuse et la présence d’un escalier au raccord principal fut difficile à faire disparaître. A part cela, une bien belle maquette fort imposante qui fera forte impression dans toute collection.


L’avion :


Le Mikoyan-Gourevitch MiG-29 (Code OTAN Fulcrum) est un avion de chasse de suprématie aérienne soviétique développé au début des années 1970 et dont le premier vol se déroula le 6 octobre 1977. Il est entré en service dans l'armée soviétique en 1983 et est encore utilisé aujourd'hui par l'armée de l'air russe et de nombreux autres pays. Plus de 1100 exemplaires ont jusqu'à présent été construits. Le Fulcrum aurait été le premier avion à avoir effectué la fameuse manœuvre du Cobra de Viktor Pougatchev. Ses caractéristiques sont les suivantes: 2 moteur Klimov R-33 (plusieurs versions) de type turboréacteurs d’une poussée unitaire sec 53 kN, de 82 kN avec postcombustion et plus dans la version « K », une envergure de 11,36 m, une longueur de 17,32 m, une hauteur de 4,7 m, une surface alaire de 38 m2, une masse à vide de 10 900 kg, avec armement de 15 240 kg et maximale de 18 000 kg, une vitesse maximale de 2 445 km/h (Mach 1,99), un plafond de 18 000 m, une vitesse ascensionnelle de 15 240 m/min, un rayon d’action de 2 300 km, un armement interne d’un canon Gryazev-Shipunov GSh-30-1 de 30 mm et externe de 6 missiles ou 5 000 kg d'armement.


The 1/32 scale model:


Everything went on fine, until I discovered with a nearly completely assembled plane that it would not rest properly on its tricycle landing gear. Even though the main landing gear is very much towards the rear of the plane and most of the volume (and supposed weight) of the plane stands before it making the builder very confident that no problem will arise, the weight is not sufficient to make the plane rest normally on the front landing gear ! I therefore had to cut off the nose of a finished model to put lead in it. I hated the notice that did not give a word of the problem. Small pieces of lead had to be cut to remain glued with epoxy 2 component glue, i.e. araldite, in the extremity of the nose. Then the nose with its additional weigh could be put back in place in front of the plane. Obviously all that was a waste of time and required attentive manipulations to avoid ruining the efforts already made. Finally, detailing of the piping and tubing of the main landing gear took some time to bring the model to a proper level given the scale. Finishing the masking and painting of the various missiles including from the outer part to the inner part of the wing, the R-77 on the AKU-170 launch rail, the R-73E on the APU-73-1D launch rail, the R-27ER on the AKU-58M launch rail and the R-27ER on the APU-470 launch rail took also quite some time.


The aircraft:


The Mikoyan MiG-29 (Russian: Микоян и Гуревич МиГ-29; NATO reporting name: "Fulcrum") is a fourth-generation jet fighter aircraft designed in the Soviet Union for an air superiority role. Developed in the 1970s by the Mikoyan design bureau, it entered service with the Soviet Air Force in 1983, and remains in use by the Russian Air Force as well as in many other nations. The Mikoyan MiG-29K is an all-weather carrier-based multirole fighter aircraft. The MiG-29K was developed in the late 1980s from MiG-29M. MiG-29K was not ordered into production and only two prototypes were originally built as the Russian Navy preferred the Su-27K in early 1990s. The MiG-29Ks first flight was performed on 23 July 1988 at Saky by test pilot Toktar Aubakirov.[8] On 1 November 1989, on the same day as the Sukhoi Su-27K,[N 1] Aubakirov executed the first carrier landing of MiG-29K on the aircraft-carrying cruiser Tbilisi (now known as Admiral Kuznetsov), the first take-off from the carrier's deck was successfully performed the same day. The programme got a boost in the late 1990s to meet an Indian requirement for a ship-borne fighter following the purchase of a former Soviet aircraft carrier. It was first received by the Indian Navy in 2009.



Republic P-47 D Hasegawa 1/32 - Rainy Morning (fin Juin 2011)








Republic P-47 D « Thunderbold » of Lt.Col Francis Gabreski, 61st Fighter Squadron, 56th Fighter Group, 8th Air Force, July 20 1944, the very day Gabreski was shot down and made prisoner. Kit Hasegawa ©2007 ST27 1/32, finished by Patrice Poyet June 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


J’ai choisi de représenter l’avions du Lt.Col Francis Gabreski, du « 61st Fighter Squadron , 56th Fighter Group, 8th Air Force », le 29 Juillet 1944, le jour même où Gabreski fut descendu et fait prisonnier. Je vous propose de retracer en quelques images la construction du “Big Jug” le P-47 D d’Hasegawa ST27 ©2007. La boite est engageante et les formes sont correctes ainsi que les assemblages qui ne posent aucun problème particulier, toutes choses pour lesquelles il faut féliciter Hasegawa. La grosse déception provient de la représentation du moteur Pratt & Whitney R-2800-59 qui n’offre que la face avant des cylindres et dont la partie arrière du bloc est absente. La maquette est également rivetée à minima et il conviendra de tracer minutieusement à partir de plans puis de graver avec « Rosie the Riveter » les lignes de rivets qui font défaut.

En exposition :

L’avion :


Le Republic P-47 « Thunderbolt » fut l'un des chasseurs américains les plus importants de la Seconde Guerre mondiale, et l'un des avions les plus produits de tous les temps avec 15 683 exemplaires construits. Sa grande taille et sa solide construction lui ont valu son surnom de Jug, abréviation de « Juggernaut » (le Fléau). Il excellait dans les missions d'appui-feu des troupes au sol, qui devint rapidement son rôle principal. En effet, ses performances seulement convenables comme chasseur ne lui permettaient pas de rivaliser avec l'autre chasseur américain P-51 Mustang.


The 1/32 scale model:


The scale model represents Lt.Col Francis Gabreski’s personal aircraft, 61st Fighter Squadron, 56th Fighter Group, 8thAir Force, on July the 20th 1944, the very day Gabreski was shot down and made prisoner! I describe the construction of the Hasegawa P-47 D ST27 ©2007. The box looks nice, the general shapes are correct and assembling is straightforward all good reasons to congratulate Hasegawa for the product. The only drawback stems from the representation of the engine for which only the front part of both rows of the cylinders is offered. This prevents any desire from the modeller to open various panels that would permit to display the engine from a different perspective than seen from the front. Riveting is also somewhat limited and with the help of blueprints one will have to draw then to punch with « Rosie the Riveter » the small holes marking the rivet lines.
Exposed :

The aircraft:


Republic Aviation's P-47 Thunderbolt, also known as the "Jug" (because either it was shaped like a squatted milk jug, or it was short for "juggernaut"), was the largest, heaviest, and most expensive fighter aircraft in history to be powered by a single piston engine.[2] It was heavily armed with eight .50-caliber machine guns, four per wing. When fully loaded, the P-47 weighed up to eight tons, and in the fighter-bomber ground attack roles could carry five inch rockets or a significant bomb load over half the weight the B-17 bomber could carry on long-range missions.


Jeep Willys MB ¼ ton 4x4 Truck 1/35 (fin Juin 2011)








Jeep Willys MB ¼ ton 4x4 Truck 1/35, 5th Armored Division, 95th Armored Field Artillery Battalion Service Company n°4, Summer 1994, Normandy, France. Kit Tamiya ©1997 n°35219, terminée par Patrice Poyet end of June 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/35 :


La plupart des accessoires disponibles pour fabriquer des dioramas le sont à l’échelle du 1/35ème. Cette Jeep qui figurera en bonne place à côté des avions américains est à celle échelle qui est suffisamment proche du 1/32 pour que cela ne pose pas de problème.


The 1/35 scale model:


Most accessories which can be used to build dioramas are at the 1/35ème scale, as is this Jeep that will be of an excellent aspect next to US aircrafts. This is not a major problem as the difference of scale with 1/32 subjects is not that significant.

Constructing dioramas or reusable display bases is an interesting aspect of scale modelling. The objective is to present scale models in a more realistic environment and to let the audience have a better feel of what the aircraft looked like in situation and to add figures and other equipments to scale so that a better sense of the size of the objects displayed be easily grasped. Of course an ambiance can also be created especially when photos are taken.

Therefore I was interested in building a set of components that could be mixed together to create different situations and atmospheres by switching display bases, background sceneries and skies, adding or removing tracks to different scales (e.g. 1/48 and 1/32 at least) and putting additional equipment or personnel in place including vehicles, oil or water drums, Jerri cans, etc.

Furthermore I wanted to use some rubbish material and recycle it to limit the expenses. Exploring my garage enable me to reuse an old mirror that will later be put in place as a small pond and various plastic boards, resistant and thin, that were originally melamine covers to old furniture doors that had been set aside. These resin covers were cut in lanes with a big electric disc cutting machine (i.e. big 10 kg Metabo) in two tracks to be later painted as tarmac. Boards of plywood had to be purchased and therefore I had them cut by the shop at the proper dimensions so that I would easily make them fit my design.

Jeep exposed:

Constructing dioramas and reusable display bases:

Kyushu J7W1 Shinden 1/32 Zoukei Mura (mi Mai 2011)











Kyushu J7W1 Shinden on the 8th of August 1945 at Mushiroda (Fukuoka). Kit Zoukei Mura ©2010 SWS n°1 1/32, finished by Patrice Poyet mid May 2011. ©Arts-Maquettes 2011.

La maquette au 1/32 :


La principale difficulté de construction provient du fait que la conception a été faite par Zoukei Mura à l’aide d’un logiciel de CAO 3D, toutes les pièces et leur assemblage ayant été imaginés comme si les pièces injectées produites allaient respecter des cotes de tolérance dignes de l’aéronautique… réelle. Malheureusement, les tolérances des injectés plastiques ne sont pas celles de pièces métalliques usinées sur machines outils numériques et certains assemblages sont laborieux, en particulier le fond de la voilure a du mal à venir en place sur le longeron d'aile. Les ajustements sont donc imaginés comme si les pièces sorties du moule avaient la précision de celles virtuelles vues à l'écran. Hélas, il n'en est rien et pas grand chose ne monte vraiment comme prévu. Bon avec un peu de patience, des rectifications et des serre-joints et pas mal de scotch on y arrive sans abimer les panneaux et la gravure.... De plus, toutes les surfaces ont été rivetées là où le fabricant avait survolé le sujet. Le Bunrin Do Japonais permet de savoir quoi faire...

En exposition :

L’avion :


Le Kyūshū J7W1 Shinden (i.e. Eclair magnifique) est un chasseur expérimental japonais portant un plan canard construit par Kyūshū Hikōki K.K. sous la direction de Watanabe entre 1944 et 1945. Seuls deux prototypes furent construits, dont un est stocké au NASM à Washington aujourd’hui et qui est en attente de restauration. Aucun des deux ne fut doté de son armement. Le transfert de l’appareil sur la base aérienne de Mushiroda (Fukuoka) fut effectué en Juin 1945 et trois vols eurent lieu, les 3, 6 et 8 Août 1945 juste avant la capitulation du Japon. Il avait une forme futuriste : le moteur et les ailes étaient à l'arrière. Il aurait dû posséder 4 canons de 30 mm dans le nez, s'il avait participé au conflit dans le Pacifique il aurait été considéré comme l'un des appareils les mieux armés du Pacifique. Ses caractéristiques étaient les suivantes : avion d'interception doté d’un moteur Mitsubishi MK9D 18 cylindres en double étoile d’une puissance unitaire de 2 130 ch, une envergure de 11.11 m, une longueur de 9,66 m, une hauteur de 3,92 m, une surface alaire de 20,5 m2, une masse à vide de 3 645 kg, avec armement de 4 928 kg, maximale de 5 220 kg, une vitesse maximale de 750 km/h, un plafond de 12 000 m, une vitesse ascensionnelle de 750 m/min, un rayon d’action de 850 km, une charge alaire de 240.4 kg/m2, un armement interne de 4 canons de 30 mm à haute cadence de tir qui n’a jamais été monté.


The 1/32 scale model:


A few hints with respect to building the J7W. To cut the story short the main problems arise from the fact that Zoukei designed the pieces with a 3D CAD system and supposed that assembling notches etc. should fit as perfectly as they did on the screen making the assumption that pieces will be perfectly moulded. Of course, reality is slightly different and though I'm grateful to them for producing such a superb model, you'll have from place to place to make things fit together. Isn't it anyway what modelling is about?
Exposed:

The aircraft:


The Kyūshū J7W1 Shinden ("Magnificent Lightning") fighter was a World War II Japanese propeller-driven aircraft prototype that was built in a canard design. The wings were attached to the tail section and stabilizers were on the front. The propeller was also in the rear, in a pusher configuration. Developed by the Imperial Japanese Navy (IJN) as a short-range, land-based interceptor, the J7W was a response to B-29 Super fortress raids on the Japanese home islands. For interception missions, the J7W was to be armed with four forward-firing 30 mm cannons in the nose. The Shinden was expected to be a highly manoeuvrable interceptor, but only two prototypes were finished before the end of war, one remains today at NASM in Washington awaiting restoration. None of these was equipped with its armament which I therefore removed. The planes were transferred at Mushiroda (Fukuoka) and three test flights were performed on 3rd, 6th and 8th of August just before Japan's capitulation.