mardi 17 janvier 2012

Dewoitine D520 n°73



Dewoitine D.520 n°73 « Loup Garou » de l’adjudant-chef André Carrier de la 2ème escadrille du GC 1/3, basée à Wez-Thuizy. Kit Azur 1/32ème ©03/2005 n°#A040 au 1/32, terminée par Patrice Poyet hiver 2008. ©Patrice Poyet 2008.

 

La maquette au 1/32 :


Il s’agit de l’avion personnel de l’adjudant-chef André Carrier qui était né à Riom (Puy-de-Dôme) le 1er décembre 1910 et s'était engagé à 17 ans. A bord de « Loup Garou » de la 2eme escadrille du GC 1/3, basée à Wez-Thuizy (situé prés de la ferme des Marquises sur le territoire de la commune de Val de Vesle qui regroupe les anciennes communes de Courmelois et Wez Thuisy), l’adjudant-chef André Carrier fut abattu par 2 Messerschmitt bf109 le 14 Mai 1940 à Frénois, lors d’une mission de protection de Breguet 693 dans la région de Flize-Sedan. Le 16 mai, Wez-Thuisy est bombardé par des He 111 : 2 D.520 sont détruits et 7 endommagés. Le 17 mai, le Groupe rejoint Meaux-Esbly et l’aérodrome de Wez-Thuisy localisé en bordure Sud-ouest du champ de tir des Monts de Champagne est définitivement évacué. Le GC 1/3 se retira ensuite sur Etampes (10 juin), Boisseaux (11 juin), puis le 13 juin Pithiviers, Yerres-le-Châtel et finalement Châteauroux la Champenoise le 14. Le 17 juin, le GC 1/3 se prépare depuis Perpignan à passer en Afrique du Nord avec 50 victoires sûres et 18 probables contre 8 pilotes tués, 6 blessés et 3 prisonniers : 30 D.520 avaient été détruits dont 18 en combat. Il quitte la France le 18 juin pour Oran-la-Sénia (Algérie).

La stèle Carrier est accessible par la D 977 en prenant la direction de Cheveuges.

Lors de l’Armistice fin juin 1940, 437 D.520 avaient été fabriqués and 351 livrés. Ils enregistrèrent 108 victoires confirmées, 39 probables contre 54 pertes. Les GC I/3, II/3, III/3, III/6 et II/7 fuyèrent en Algérie pour éviter d’être capturés. Trois autres, du GC/III7 s’échappèrent en Angleterre et furent livrés aux Français Libres. 153 avions restèrent en métropole française.



L’avion :


Conçu à partir de 1936 par Émile Dewoitine, pour répondre à un appel d'offres de l'Armée de l'Air française recherchant un chasseur capable d'atteindre 520 km/h (d'où son nom), le projet sera mené à terme par la nouvelle Société nationale des constructions aéronautiques du Midi (issue de la nationalisation des ateliers Dewoitine). Le D.520 de série, dont le premier exemplaire fut produit en novembre 1939 est équipé d'un moteur Hispano-Suiza 12Y45 de 935 chevaux et armé de 4 mitrailleuses MAC34 Mod39 dans les ailes, approvisionnées à 675 coups, et d'un canon de 20 mm HS-404 avec 60 coups tirant à travers l'axe d'hélice. Il commença à équiper l'armée de l'air à partir de janvier 1940, mais ne fut véritablement opérationnel qu'à partir du 13 mai 1940. À l'armistice, 437 exemplaires auront été produits et 351 livrés. Bien qu'un peu moins rapide que le Messerschmitt Bf 109, il était plus maniable et fut l'un des seuls appareils capables de lui résister en mai-juin 1940 durant la bataille de France.

En avril 1941 la production reprit pour équiper l'armée de l'air du Régime de Vichy qui en commanda 550 exemplaires. Il servit aussi d’avion d’entraînement à la future escadrille « Normandie Niemen ». En 1944, les D.520 repris aux armées d'occupation équipèrent le 1er groupe de chasse FFI, sous le commandement de Marcel Doret, pour effectuer des missions sur la région de Bordeaux et la poche de Royan.

Le Dewoitine D.520 est crédité de 147 victoires (108 confirmées et 39 probables) en combat aérien contre la Luftwaffe et la Regia Aeronautica, pour 54 avions (D.520) perdus. 775 exemplaires au total furent produits.

Ses caractéristiques étaient les suivantes : avion de chasse équipé d’un moteur Hispano-Suiza 12Y45 ou 12Y49 de 12 cylindres en V à refroidissement liquide, d’une puissance unitaire de 935 ch, envergure 10,18 m, longueur 8,75 m, hauteur 2,57 m, surface alaire 15,97 m2, masse à vide 2 090 kg, maximale 2 780 kg, vitesse maximale de 540 km/h, plafond de 11 000 m, vitesse ascensionnelle jusqu'à 6 000 m : de 800 à 690 m/min, un rayon d’action de 1 250 km, un armement interne d’un canon Hispano-Suiza HS-404 de 20 mm avec 60 obus et de 4 mitrailleuses MAC 34-M39 de 7,5 mm avec 675 cartouches par arme.

Il fut retiré définitivement du service en 1953.


The 1/32 scale model :


This is the personal aircraft of the « adjudant-chef » André Carrier who was born at Riom (Puy-de-Dôme) on the 1st of December 1910 and voluntary enrolled at seventeen. With « Loup Garou » of the 2nd squadron of GC 1/3, based at Wez-Thuizy, André Carrier was shot down by 2 Messerschmitt bf109 on the 14th of May 1940 at Frénois, while protecting Breguet 693 in the Flize-Sedan area.




The aircraft:


The D.520 which was first produced in November 1939, was fitted with an engine Hispano-Suiza 12Y-45 of 935 HP and is armed with 4 machine-guns MAC34 Mod39 in the wings, supplied with 675 bullets, and a  20 mm gun Hispano-Suiza 404 with 60 shells shooting through the axis of the propeller.

It started to equip the Air Force in January 1940, but was truly operational only at the end of May 1940. With the armistice, 437 specimens have been produced and 351 delivered. In April 1941 the production began again to equip the Air force of the Government of Vichy which ordered 550 specimens. In 1944, the D.520 taken to the occupying forces equipped the 1st FFI Fighter Group, led by Marcel Doret, to carry out missions in the area of Bordeaux and Royan.

775 units were manufactured.




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